Latanya Hinton de son vrai nom n’a pas eu une vie facile et cela se ressent dans ses titres, le vécu transparaît à chaque ligne, à travers son flow incisif qui vous frappe dès la première écoute.

 

C’est le 20 Février que le second album de l’artiste Américaine est apparu dans les bacs, on y retrouve un savoureux mélange de Jazz, Nu-Soul, et Hip Hop.

 

La culture Hip Hop justement fait partie intégrante de la vie de cette artiste auteur, productrice, activiste et maître de conférence.

 

THE MINER’S CANARY fait suite à l’album A JOURNEY AFLAME sorti en 2011, à l’écoute du titre HEARD on plonge directement dans un grand bain de Hip Hop au féminin rappelant les grandes dames du genre dans les années 90 telles Monie LOVE, SALT’N’PEPA,MISSY ELLIOTT, Neneh CHERRY.

 

Le visuel de l’album est superbe, c’est un disquaire vous seriez d’instinct attirés vers le disque, et bien sûr pris d’une envie de découvrir qui se cache derrière cette artiste et ce qu’elle propose musicalement.

 

Cet album a été inspiré après une série d’entretiens avec la scientifique renommée Dr Tricia ROSE, THE MINER’S CANARY se penche sur les expériences des gens de couleur aux Etats-Unis et en Europe, en plus d’une belle œuvre musicale, cet opus apparaît donc comme un véritable témoignage sur la condition de vie des minorités dans notre monde actuel.

 

La force de l’album passe également par des collaborations prestigieuses rencontrées lors de concerts ou en studio, notamment, le batteur légendaire Bernard PURDIE; le trompettiste Christian SCOTT et Cody CHESNUTT; la fondatrice de néo-soul Georgia Anne MULDROW; le batteur Daru JONES ainsi que le chanteur de soul et songwriter Ben L’Oncle Soul.

 

En conclusion, le second opus d’Akua NARU est une belle surprise, magistralement construit, c’est un beau retour Old School au pays du Hip Hop à l’ancienne avec des sonorités Nu-Soul entêtantes.