Oasis repousse son concert privé à Paris à novembre 2008

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Le groupe anglais Oasis qui devait donner un concert quasi privé au Bataclan à Paris le 30 septembre 2008 se voit obligé de repousser ce concert à une autre date, le 10 novembre 2008 pour raison médicale.

La rumeur circulait depuis quelques jours jours sur le net, annonçant l’annulation de ce quasi concert privé mais il n’y avait eu aucune confirmation. C’est chose faite! La maison de disques, Pias, vient de l’annoncer. Le groupe ne pourra pas se produire à Paris en septembre.

Cette annulation est due à l’agression subie par Noël Gallagher lors d’un concert donné à Toronto (Canada) le 7 septembre. Le musicien se retrouve avec 3 côtes cassées et se retrouve donc dans l’impossibilité d’assurer le show. Vous étiez nombreux à vouloir revoir les frères Gallagher remonter sur scène, il faudra patienter queques semaines de plus puisque le concert n’est pas annulé mais repoussé.

Rassurez-vous, les billets du 30 septembre restent valables pour le 10 novembre et si vous avez changé d’avis, vous pouvez toujours vous faire rembourser vos billets directement au guichet du Bataclan du 30 septembre au 3 octobre inclus, de 16h00 à 20h00.

Le nouvel album d’Oasis, Dig Out Your Soul, sera disponible le 6 octobre 2008.

Bertrand Soulier en Interview sur Influence

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C’est la rentrée pour la rubrique des interviews et sur Influence, nous avons choisi de publier l’interview de Bertrand Soulier. Notre coup de coeur du mois de mars 2008. Ce mois-là, l’artiste sortait son premier album original:  » Discorama ou Le Best-Of Imaginaire« . Un album conçu comme si il s’agissait d’un premier Best Of. Il fallait y penser, il fallait y songer, Bertrand Soulier l’a fait.

Que pourrions nous vous dire sur cet artiste si ce n’est qu’un Homme qui a consciencieusement voulu échapper au virus de la musique mais qui a bien du se rendre à l’évidence que la partie était perdue d’avance…

Il est ce vendredi 26 septembre 2008 au Café La Bellevilloise ( un Espace dédié à la lumière, la nuit et la création) à partir de 20 heures (Paris) et sur notre site pour la première interview de la saison.

1. Il semble que vous avez pris votre temps avant d’être rattrapé par le virus de la musique, quel a été votre parcours jusqu’à ce premier album?

 

Long et sinueux, comme le chemin que chantait je ne sais plus qui… Que vous dire, un peu de journalisme, un peu de publicité et puis me voilà !

2. Votre premier CD  » Discorama » est une (fausse) compile, expliquez-nous d’où vous est venue l’idée de ce concept original?

J’ai toujours été fasciné par les albums concepts. « Pet Sounds », « Sergent Pepper », « Tommy », « Melody Nelson », « The Wall » etc… J’aime l’idée qu’une chanson ne soit jamais isolée, et qu’elle fasse partie d’un tout. Il fallait donc raconter un histoire. « Discorama Ou Le Best-Of Imaginaire » raconte la vie d’un homme, des années 70 à aujourd’hui. Le petit plus est que cet homme est un chanteur, et que cette vie est retracée à travers « ses succès les plus marquants ». C’est en jouant avec mes musiciens une chanson (qui d’ailleurs ne figure pas sur l’album) à la manière de, que je me suis dit qu’on pouvait retracer 40 ans de musique sur un seul et même disque. A coups de clin d’oeils musicaux et sociaux. Et puis, les signes des temps nous montrent que le format « disque » disparaît. C’était amusant de rendre hommage à tous ceux ou presque qui ont générés l’envie d’être ici.

3. Il a été facile de faire accepter ce concept à votre label ?

Pas forcément, je crois qu’ils auraient aimé quelque chose de moins risqué. Ce que je peux comprendre. Mais ils ont assez vite accroché à l’idée.

 

4. Comment avez-vous signé un contrat avec une maison de disques? Ce n’est pas un peu le parcours du combattant pour en arriver à découvrir son cd dans les bacs des disquaires?

 

Avec un stylo. La musique n’est qu’une poursuite d’accidents. Et la production d’un disque est dans cette droite ligne. Il faut avouer qu’on ne contrôle pas grand chose dans la chaîne moderne. Les choses se font quand elles doivent… 

5. Au fond, qui est Bertrand Soulier?

La réponse est dans la question.

 

6. Faire cet album, c’était le bon moment pour vous ou c’est juste un coup de pouce et tôt ou tard cet album aurait quand même vu le jour?

 

J’écris beaucoup. Cet album est un premier jalon. Il y en aura d’autres… Mais il fallait vraiment le faire avant que ce métier ne commence à me lasser.

7. Vous n’êtes pas un jeune débutant, c’est pas moins évident pour la cause de commencer si tard avec un premier album à votre âge?

Je suis un vieux débutant donc ! Disons que Gainsbourg a écrit Melody Nelson à 42 ans et que j’ai encore une avance considérable.

8. Qu’est-ce qui aura été le plus dur pendant l’enregistrement de cet album? Vous avez mis combien de temps entre l’idée du concept de faux Best of et les premières chansons à enregistrer?

6 mois, deux saisons… dont une en enfer.

 

9. Comment travaillez-vous d’ailleurs? Vous écrivez les textes puis vous composez les musiques ou vous partez d’abord avec une musique et cherchez les mots ensuite?

 

Pour moi, une chanson se résume à un titre. Et j’ai une liste impressionnante de titres de chansons (archivés dans les brouillons sms de mon portable), qui ressemble d’ailleurs plus à des slogans. Je les laisse germer dans ma tête. J’associe des idées, des situations. Et quand le champ lexical est suffisamment vaste, je prends une guitare ou un piano et la chanson apparaît d’un coup, les paroles et la musique simultanément.

 

10. Avez-vous eu des échos par les médias concernant votre album?

 

Oui, j’en ai. Et jusque là, tout va bien. Quoiqu’il en soit, j’accorde une importance relative à tout cela. Quand j’étais môme (aujourd’hui, je n’écoute presque plus de musique, puisque j’en fais), il me fallait parfois une cinquantaine d’écoutes avant d’accrocher sur un album. Et je sais que les journalistes n’ont malheureusement pas ce luxe. Une première écoute hyper positive ne fait malheureusement pas toujours un disque qui prospère dans les coeurs. A suivre, donc…

11. Etes-vous prêt à recevoir un accueil négatif par la presse ou par le public? Vous êtes-vous dit que ça pourrait ne pas plaire?

 

Ce sont les risques du métier. Sans liberté de je ne sais plus quoi il n’y a pas d’éloges etcetera… J’ai un peu vécu, et la possibilité de me faire rentrer dedans ne m’effraie pas plus que cela. Mais une fois de plus… pour l’instant, tout se passe plutôt bien.

 

12. La scène, c’est essentiel pour un artiste?

 

Non, il y a d’excellents artistes qui n’y montent que rarement. Ou pas du tout. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, le paysage musical est tellement brouillon qu’il est impossible d’émerger sans aller prêcher la bonne parole sur scène. Donc en 2008, la scène est essentielle pour exister.

13. Comment la préparez-vous cette scène?

Je tourne régulièrement depuis un peu plus d’un an. Je ne suis donc plus vraiment dans une phase de préparation. J’en suis plutôt à faire briller les chromes et à vérifier le niveau d’huile.

 

14. Maintenant que votre album est disponible et qu’il est en vente, que ressentez-vous, au final cet album ne vous appartient presque plus dès qu’il se retrouve dans les commerces?

 

A lui de vivre sa vie… d’allez faire de l’oeil avec son petit sac à main. Moi, je n’y suis plus pour grand chose.

 

15. Est-ce l’album que vous rêviez de faire?

 

C’est un rêve de faire un album. Pas le contraire… Mais l’album rêvé est toujours le prochain. 

16. Votre disque est assez dense dans son contenu, vous pensez qu’il fallait cette richesse, ce mélange pour plaire?

Plaire est une récompense, pas une motivation. De plus, je vous promet qu’il y en a moins sur mon disque que sur le dernier album de Portishead. L’organisation de l’espace dans la musique est une chose un peu oubliée. Mais rappelons nous qu’a trois, on peut faire un vacarme pas possible.

17. Vous avez une très belle écriture (vos textes sont très réels) mais aussi très cruels (sans vouloir l’être vraiment), vous ne croyez pas au bonheur?

 

L’idée du bonheur naît dans des bureaux d’études, grandit dans des services marketing avant de s’en aller faire sa vie dans les magazines et les grandes surfaces. Je pense que vous parlez plutôt d’un autre truc qui s’appelle la vie, l’existence. Et dans ce cas là, y croire ou pas n’a aucun sens. On n’a pas le choix.

 

18. Vos chansons parlent des choses de la vie, vous êtes-vous mis des limites à ne pas dépasser? Des thèmes à ne pas aborder?

 

Je dépasse les limites régulièrement. Mais pour résumer, tant qu’une chanson ne fait de mal à personne, elle peut exister.

 

19. Si vous deviez faire un duo, à qui penseriez-vous pour chanter avec vous?

 

Je ne suis pas un grand fan des duos. Je trouve l’exercice limité. Peut-être sur scène… si la position des planètes est favorable. Mais bon, si on me posait la question avec un flingue sur la tempe… je dirais Ringo Starr. Ou Jodie Foster.

20. Vous avez fait les premières parties de Thomas Fersen et d’Art Mengo, comment vous êtes-vous rencontré? Vous n’aviez pas envie de leur demander de participer à votre premier album?

« Besoin de personne » comme dit la chanson de Véronique Sanson, une grande dame pour qui j’assure les première parties jusqu’en 2009.

21. Pensez-vous déjà à l’après  » Discorama »?

 

Vous ne croyez pas si bien dire, car j’ai arrêté une petite séance de travail pour répondre à vos questions…

 

22. Nous avons l’impression sur Influence que vous apportez un nouveau souffle à la chanson française, en avez-vous conscience?

J’ai surtout conscience qu’avec tout ce que je fume, j’ai bien de la chance de souffler encore un peu. Merci en tout cas pour ce qui semble être un compliment. Mais pour vous répondre honnêtement, je ferai ce genre de bilan la vieille du grand saut. Je ne suis qu’un bout de la somme de ce qui s’est produit avant. Rien de plus.

 

23. J’ai lu dans d’autres médias qu’on vous compare facilement à Vincent Delerme, vous partagez cet avis ou vous êtes comme beaucoup d’artistes qui n’aiment pas les comparaisons?

Je crois qu’effectivement nous sommes deux anciens fans des jambes de Steffie Graff. Pour le reste, en France… dès qu’un chanteur est derrière un piano, l’association se fait. Je suis juste embêté pour ceux qui viennent me voir en espérant voir un autre Vincent Delerm. Ils ressortent toujours déçus.

 

24. Quels sont vos projets?

 

On me demande beaucoup de chansons en ce moment. Alors j’écris, chez moi. Tout en préparant les concerts à venir, les festivals de l’été, et la rentrée qui promet d’être intense.

25. Nous vous laissons le mot de la fin sur Influence. A bientôt Bertrand…

J’ai toujours été minable en mot de la fin.( Sourire). Moi, c’est en « A suivre » que je suis bon.

Alors, à suivre.

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Le nouveau Britney Spears : Diffusion imminente

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Diffusion imminente pour le nouveau « Britney Spears », « Womanizer« . Le titre sera diffusé aux USA demain matin dès 6h sur Kiss Fm et on l’aura donc en France aux alentours de 12h. (décalage horaire oblige). Initialement annoncé pour lundi dernier le titre est retourné en mixage suite à des modifications demandées par la maison de disque.

Ci dessus le visuel du cd promo. Sobre et classe.

Le nouveau britney, demain sur Influence.

A noter qu’une prestation live serait prévue pour l’émission « X Factor » en Angleterre.

Les Experts: Miami ont connu une rentrée très appréciée

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Les audiences déterminent la bonne ou moins bonne santé d’une série. Parfois, les chiffres réservent des surprises comme pour Prison Break (saison 4) ou pour les Heroes (saison 3). Il y a quelques jours, c’est le Dr House qui a connu une grosse frayeur en connaissant sa pire audience face au retour de la série NCIS. Il faut dire pour House que son nouvel horaire (20h) n’arrange pas ses affaires.

Par contre, le lundi, la 7ème saison des Experts: Miami a fait un véritable carton. 17,23 millions de téléspectateurs sur CBS pour le retour de Horatio Caine (David Caruso) et son équipe (c’est leur meilleur score depuis la fin de la saison 5). Alors que la série est souvent prise en cible par certains médias qui jugent la série plus proche d’un soap opéra (Quid?) à cause de ses histoires qui tournent autour des personnages principaux, Les Experts Miami triomphent. Un triomphe qu’il faudra faire durer durant toute la saison.

Influence vous propose la promo de l’épisode 2 de cette nouvelle saison sous les feux de Miami…

Sans aucun doute, sur France 2 c’est la galère pour Julien Courbet

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Julien Courbet a quitté TF1 (le service privé) pour France 2 (service public). L’animateur espérait que le public le suivrait dans ses nouvelles aventures. Sur France 2, elles se résument à une émission  » Service maximum » diffusée tous les jours sauf le vendredi à 18h55.

Ce choix a été personnel puisque l’animateur révèle que son cachet est réduit de 45%. « J’ai moins d’argent que Ruquier« , justifie-t-il dans les colonnes du Parisien, « et j’en mets plus à l’antenne puisque j’ai un plateau, un public, une grue qui coûte cher pour faire de beaux plans, et si reportages. » Et il n’est pas le seul à devoir mordre sur sa chique. « Mes chroniqueurs ont fait un effort », confie-t-il.

Voudrait-il se plaindre? Julien Courbet n’arrive malgré sa popularité a faire décoller les audiences de son émission. Une émission qui perd en plus un chroniqueur, ami de 15 ans de Courbet, Nicolas Rossignol. Ce dernier s’en va sans aucun doute mais sans problème avec son patron. Si Nicolas quitte le navire (avant qu’il ne coule?) c’est pour s’occuper de son association  » Tout le monde chante contre le cancer ». Une association qui donnera un concert le 06 novembre 2008 à l’Olympia. Signalons pour la petite histoire que Nicolas est un ami de Nikos Aliagas (participera-t-il à ce concert, lui qui pousse la chansonnette?).

Si les audiences de Courbet sont loin d’être remarquables, son collègue Christophe Hondelatte, qui officie le vendredi à la même plage horaire que Julien, connaît quelques sueurs froides car il est en chute libre et il se murmure que le service maximum de Julien pourrait connaître une extension et être diffusée le vendredi à la place de Hondelatte.

Au Parisien, Julien Courbet n’hésite pas à dire:  « Sur TF1, la loge était plus équipée, avec un beau bouquet de fleurs, une grande corbeille de fruits et un cadeau, comme un lecteur MP3, pour l’invité. Là, on n’offre qu’une bouteille de champagne. » Une bouteille de champagne qui pourrait se terminer par une canette de coca si l’émission ne progresse pas dans les audiences.