Corneille: Un retour anglais

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On vous en avait déjà parlé mais le grand retour de Corneille se fera dans la langue de Shakespeare et pour marquer le coup,  un nouveau site officiel vient d’être mis en ligne. Créé pour marquer la sortie du nouvel opus « The Birth of Cornelius« , celui-ci diffuse le dernier clip du chanteur, « Back to Life« , ainsi que la chanson. Il promet également des « exclusivités audio/vidéo », des « goodies » à télécharger et des jeux permettant de gagner des « albums, des DVD (…) ou être invité en VIP aux concerts ».

« Back to Life » est prévu pour le 20 juin et « The Birth of Cornelius » sortira le 2 juillet. Intégralement écrit et interprété en anglais, le CD a été enregistré à New York et produit par Russel Elevado, qui a notamment collaboré avec Alicia Keys, D’Angelo et Kezia Jones. Une chanson extraite de cet album à même eu les honneurs de se retrouver au sommet des hits au Japon.

Ocean’s 13: ils braquent le box-office USA

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Les braqueurs décontractés d’Ocean’s 13,  probablement la plus belle brochette d’acteurs braqueurs de Hollywood, la fameuse bande de George Clooney, ont fait main basse sur le box-office nord-américain le week-end dernier, selon des chiffres provisoires publiés par la société spécialisée Exhibitor Relations.

Les séduisants voleurs de l’histoire du cinéma ont récolté 37 millions de dollars de recettes entre vendredi et dimanche. Clooney, Brad Pitt et Matt Damon ont envoyé par le fond le bateau des Pirates des Caraïbes: jusqu’au bout du monde du capitaine Jack Sparrow alias Johnny Depp qui perd sa première place et se classe 2e avec 21,3 millions. Depuis sa sortie, il y a trois semaines, le troisième opus des « Pirates » a engrangé la somme rondelette de 253,6 millions de dollars ce qui laisse encore de la marche aux célèbres voleurs pour faire mieux.

La comédie grinçante En cloque, mode d’emploi prend la 3e place avec 20 millions de dollars de recettes, un score respectable pour un film interdit aux moins de 17 ans non accompagnés. Le film raconte comment un couple mal assorti doit gérer une grossesse née d’une rencontre d’un soir. Le film n’était pas donné comme favori au succès, à croire que le public américain peut encore réserver des surprises aux plus fins des critiques.

Julien Courbet et The Rich List

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TF1 qui n’est jamais à court d’idées pour la course à l’audience, s’apprête à diffuser un nouveau jeu inspiré d’un jeu américain » The Rich List ». Chez nous, sur TF1n il devrait être présenté par Julien Courbet. Ce jeu dans lequel deux paires de candidats sont opposées et doivent se départager sur des quizz de culture générale pourrait dépasser le stade de projet si tout se passe bien lors de son enregistrement. Le couple vainqueur choisit de rester à la prochaine émission ou d’empocher les sommes mis en jeu remportées ! Le tournage a  eu lieu  ce Vendredi 15 juin de 13h00 à 17h00 (plus d’infos, sur castprod.com). A noter que ce jeu a fait un bide aux Etats Unis sur la Fox mais par contre cartonne en Australie…à suivre! En sera-t-il de même sur TF1, chaîne de la culture…

Korn: Un retour expérimental

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Korn s’apprête à revenir sur le devant de la scène avec un nouvel opus, « Korn« , prévu pour le 31 juillet. Composé de douze titres, celui-ci serait « le plus sérieux depuis l’album ‘Untouchables‘ (sorti en 2002) », d’après le magazine américain Billboard. « Korn » s’ouvre sur « Starting Over« , un morceau mélangeant du bon rock et  du gospel. Un mélange détonnant. On y retrouve des morceaux dynamiques tels que « Do What They Say » et « Ever Be« , mais aussi des ballades comme « Kiss« , qui rappelle la chanson « Strawberry Fields » pour les plus initiés.

C’est le premier album enregistré sans le batteur(David Silveria) de longue date du groupe, et le guitariste Brian Welch, surnommé « Head », ce dernier ayant quitté la formation en 2005 pour des raisons religieuses. Head va d’ailleurs précéder la sortie de l’album en éditant un livre le mois prochain : « Save Me From Myself : How I Found God, Quit Korn, Kicked Drugs and Lived to Tell My Story » tout un programme.

Les Ogres de Barback en conflit avec la ville de Oyonnax

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Les Ogres de Barback sont en conflit avec la municipalité suite à un concert donné à Oyonnax le 5 mai 2007. Le 10 mai 2007, Jacques Gobet, maire d’Oyonnax, a écrit la lettre suivante au groupe:

« J’ai, dès le dimanche 6 mai au matin, été informé de l’incident qui a eu lieu au Centre Culturel lors du spectacle donné le samedi 5 mai au soir par Les Ogres de Barback, incident au cours duquel le spectacle a servi de prétexte à une action de propagande politique dirigée contre l’un des candidats à l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy, et en faveur de son adversaire, Ségolène Royal. Cet incident appelle quatre remarques de ma part : 1. La prise de position publique a violé la neutralité républicaine qui doit avoir cours à l’intérieur des bâtiments publics. 2. Au moment des faits, la campagne officielle était close depuis la veille à minuit, ce qui constitue une circonstance aggravante. 3. La prise de position des artistes a heurté et choqué les convictions d’une partie importante du public qui n’a pas manqué, dès le lendemain et les jours suivants, de m’en faire part. 4. Cette intervention intempestive autant que mal venue a eu lieu au cours d’un spectacle pour lequel les artistes étaient payés par la ville d’Oyonnax : elle a donc eu lieu au frais des contribuables locaux d’une ville où les électeurs ont voté Sarkozy à près de 60%. Sur ces 4 points, j’exige des explications écrites de la part des artistes des Ogres de Barback« .

Après réception de cette lettre,il n’a pas fallu attendre longtemps pour avoir une réaction du groupe qui s’est empressé de réagir à la lettre de Monsieur le Maire et de poster le tout sur la page MySpace du groupe. Voici ce qu’on peut lire comme réponse:

« Dans votre courrier, vous vous permettez d’exiger une réponse de notre part. Mais qui êtes-vous donc et quelle saurait être votre légitimité pour exiger quoi que ce soit d’artistes, aussi libres que n’importe lequel des citoyens de ce pays. Tout d’abord sachez, Monsieur, que la personne qui vous a informé ne semble pas en mesure d’apprécier correctement le sens des mots. En effet, il n’y a eu aucun incident lors de notre représentation. Un passage vidéo de notre spectacle, non relayé par la moindre intervention orale des membres de notre groupe qui plus est (ce qui serait pourtant notre légitime droit d’expression), a semble-t-il dérangé l’un(e) des élu(e)s de votre commune. Cela s’arrête là. Vous conviendrez, Monsieur, qu’il n’y a pas lieu ici de parler d’incident.

Si, donc, nous avons choisi de répondre à cette missive hargneuse et foncièrement creuse en termes d’argumentation, c’est pour vous rappeler à notre tour quelques évidences qui semblent vous échapper : Il est profondément dommage qu’un élu de la République ignore que le principe de neutralité républicaine ne s’applique, bien évidemment, qu’aux agents de l’Etats dans l’exercice de leurs fonctions. C’est, en outre, un principe applicable aux personnes et non aux lieux, que ceux-ci soients publics ou non.

Le problème, Monsieur, tient dans le fait que vous mélangez malheureusement un certain nombre de choses pour servir votre propos, qui s’en trouve, du coup, profondément décrédibilisé. Ainsi, la date de clôture de la campagne officielle ne concerne qu’une minorité de catégories, dont les principales sont les partis politiques ou associations affiliées à ceux-ci, et à quelques autres (audiovisuel, notamment). Vous serait-il également venu à l’esprit d’interdire, entre le vendredi 4 mai à 23h59 et le dimanche 6 à 20h, à vos contribuables, citoyens au même titre que nous, de débattre de politique là où ils le veulent?

Vous affirmer ensuite qu’une partie importante du public aurait été heurtée dans ses convictions : notre groupe, puise une part de sa reconnaissance dans le fait de véhiculer à travers ses chansons des valeurs d’humanisme, de générosité et de tolérance. Ce que vous écrivez ne saurait donc recouvrir la moindre réalité. Il faut avoir été absent ce soir-là pour oser poser sur le papier de telles aberrations! Surtout, depuis quand les artistes, peu importe le champ dans lequel ils évoluent, doivent-ils prendre garde à ne heurter personne? A vous entendre, nombre d’auteurs de théâtre ou de chansons devraient être interdits de représentation dans votre ville (nous vous épargnons cette liste). (…-

Enfin, et c’est la cerise sur cet indigeste gâteau, vous brandissez un argument particulièrement novateur. Une ville devrait, pour les dépenses qu’elle prend en charge au niveau culturel tout au moins, tenir compte, en pourcentage, de l’orientation politique de ses habitants. Il vous faudrait donc accueillir, à cachet équivalent, trois spectacles estampillées de droite pour deux autres que vous présenteriez de gauche. L’école républicaine nous avait pourtant appris qu’un édile doit raisonner en terme d’intérêt général plutôt que d’orientation partisane. Et, tant qu’à être cohérent, vous devriez commencer par rebaptiser votre Centre Culturel Aragon, pour lui substituer celui de Johnny Hallyday ou de Doc Gynéco. Monsieur, on ne vous salue pas. » Dont acte.