Rencontre avec Joseph D’Anvers, une plume de poète, une âme Rock !

 

Joseph D’Anvers est un artiste qui touche son audience avec des mots qui trouvent un écho, écouter un album de l’artiste c’est un peu comme prendre le temps de vivre, de se poser, de faire un break et de se dire la vie est belle.

Son dernier album Les Matins Blancs est un très gros coup de cœur, ce genre d’album qui vous prend aux tripes et dont on gardera une trace à vie.

L’artiste a répondu à nos questions avec sincérité, simplicité et intelligence et nous le remercions pour cet excellent moment partagé !

 

Les Matins Blancs est ton 4ème album, pourquoi avoir choisi ce titre ? Est-ce un album qui est né d’insomnies ?

 

Les Matins Blancs est un album qui est né d’insomnies mais pas totalement d’insomnies nocturnes ; l’insomnie est un bon terme mais je lui donnerais un sens plus large ; je n’arrivais plus forcément à trouver le sommeil ou des raisons d’avancer.

Il y a eu de grands chamboulements dans ma vie, la séparation avec mon ancienne maison de disque mais aussi des coups durs, des soucis de santé et c’est dans des cas comme ceux là que l’on se pose des questions, des questions sur soi ou sur ce que l’on a envie de faire.

C’est de tout cela que sont nés Les Matins Blancs, c’est un album que j’ai écris la nuit mais en même temps qui m’a prit le jour et la nuit.

 

Le fil conducteur de cet opus est l’amour mais aussi la femme ; de nos jours il est rare qu’un homme chante l’amour avec une telle poésie, comment l’expliquerais-tu ?

 

Ca, je ne sais pas (rires), ça doit être comme ça que je suis.

Je pense que sous cette espèce de carapace de grand gaillard d’1m90 qui fait de la boxe, je suis profondément un écorché, quelqu’un de profondément sensible.

J’ai été qualifié d’ultra sensible, quand j’étais gamin, il y a toujours eu ce paradoxe en moi.

J’ai une sensibilité accrue au monde, un monde qui me blesse, qui me heurte souvent, et puis de part mes études d’images, de cinéma, d’arts appliqués et d’histoire de l’art, j’ai toujours appris à décoder les œuvres des autres, à les analyser et moi à m’exprimer en images.

Quand j’ai commencé à écrire mes chansons, il y a eu peut-être un langage un peu imagé, un peu cinématographique car je suis touché par des films où l’on retrouve de la sensibilité, des belles choses de vie, des histoires de rencontres ratées, des films dans lesquels on retrouve une certaine poésie et c’est cela que j’essaye de créer dans mes chansons.

 

Pour cet album, tu es devenu ton propre producteur, est-ce une manière de pouvoir gérer ton art de A à Z ?

 

Alors, je dirais oui et non, ce n’est pas manichéen, ce n’est ni blanc, ni noir, c’est gris.

Il y a un côté très pratique car tu n’as pas besoin de convaincre quelqu’un ou tu n’as pas besoin d’expliquer ce que tu as en tête ; mais j’ai du aussi découvrir un métier qui n’est pas le mien, trouver des financements par exemple et ce n’est pas mon métier à la base et ce n’est pas ce qui me passionne.

En maison de disque, c’est agréable ; quand même ; d’avoir des interlocuteurs qui sont à l’écoute et qui peuvent m’aider à mettre en œuvre ce que j’ai en tête.

Je ne crois pas au mythe du mec génial qui peut tout faire tout seul, ça n’existe pas.

Dans cette aventure, j’ai été ensuite entouré par mes musiciens, ma manageuse, mais lors de l’étape cruciale de se lancer dans l’album, il y a eu un peu des deux, j’étais follement épris d’un sentiment de liberté où je me disais que tout était possible et puis le fait de me dire que je ne pouvais compter que sur moi, tout faire tout seul, mais cela m’a fait grandir.

 

Qui chante avec toi sur cet album ?

Il s’agit de Marie Herbaut, une jeune artiste inconnue pour l’instant et qui est un peu la protégée de mon ingé son et co-réalisateur.

Marie chante plus généralement en Anglais.

J’avais envie de faire un duo avec femme, on a fait un essai et ça l’a fait direct !

J’aime bien tendre la main à mon humble niveau comme on m’a tendu des mains par le passé.

Marie travaille actuellement sur un album.

 

As-tu composé l’intégralité des titres ?

 

J’ai toujours tout écrit et composé mais pas pour cet album, j’ai eu le plaisir de recevoir des textes de Miossec, Dominique A et Lescop.

C’est arrivé par un concours de circonstances, en discutant ensemble, on s’est dit faisons des chansons ensemble.

Les trois m’ont envoyé des textes, je me suis dis que ça allait être un bon exercice et je trouvais cela marrant que ce soit l’exercice inverse par rapport à l’accoutumée.

Je n’avais jamais fait ce genre de chose auparavant et j’ai trouvé ça très galvanisant !

C’était très motivant de partir d’un texte qui n’était pas le mien, ça m’a offert un autre souffle de liberté même si on restait dans les mêmes thématiques.

Je me suis ouvert à d’autres personnes et surtout ces artistes ne sont pas des inconnus et ce sont des artistes que j’apprécie énormément.

La musique, au début, ce n’était pas forcément ta voie, tu as étudié les arts appliqués, le cinéma à la Fémis, tu as été chef opérateur sur des tournages mais aussi boxeur, comment as-tu bifurqué dans le domaine musical ?

 

Il me faudrait une demi-journée (rires) pour vous expliquer mon parcours.

J’ai eu, en fait, une histoire très classique ; depuis le lycée je faisais du rock avec des potes.

J’ai toujours fais de la musique mais plutôt en sous-marin dirons-nous, les projets que j’ai monté étaient plus underground, nous n’avions pas cette volonté de vendre des albums, nous faisions des morceaux très longs, je slamais sur les titres alors qu’à l’époque ça ne se faisait pas du tout.

Ma formation Polagirl a eu un petit impact dans le milieu Indé Français.

J’ai fais en parallèle des études d’arts appliqués, ensuite je suis rentré à la Fémis, ma spécialité était l’image.

Dans cette école, il y avait un studio qui était inutilisé, au bout de 6 mois, je suis allé voir le directeur technique de la Fémis et je lui ai demandé le droit d’utiliser l’endroit.

C’était un peu mon deuxième chez moi et j’ai commencé à y faire des bandes originales pour les court-métrages de mes potes en y faisant des exercices de style.

Je me suis retrouvé à écrire et composer tout seul et j’y ai trouvé un vent de liberté !

Lorsque j’ai commencé à travailler dans le cinéma, j’ai rencontré Daniel Darc et ça a été une rencontre décisive.

J’ai commencé à faire écouter mes chansons et c’est comme cela que j’ai été pris sur une compil des Inrock, puis j’ai eu la chance d’avoir une bourse du Fair qui est une bourse crée pour les deux premiers albums et qui aide les artistes au niveau professionnel.

J’ai été le premier artiste à avoir le Fair et à être sur une compil des Inrock la même année.

Les maisons de disques ont commencé à s’intéresser à moi et j’ai du faire un choix.

Je voulais faire les deux, cinéma et musique, pour moi je ne pouvais pas choisir, j’ai toujours comparé cela à deux jambes, on avance toujours mieux avec deux jambes plutôt qu’avec une seule.

Je devais partir sur un long métrage, finalement j’ai décidé de foutre un grand coup de pied dans ma vie et de partir dans le monde de la musique.

 

Tu as écris pour de grands artistes tels que le regretté Bashung, mais aussi Françoise Hardy, Amandine Bourgeois, et travaillé avec des artistes comme Miossec, Dominique A ou Lescop, comment ces collaborations sont-elles nées ?

 

Bashung a été ma première expérience dans le domaine et cela a été assez marrant, je savais qu’il préparait un album depuis plusieurs années mais que cet album ne voyait pas le jour ; j’ai réussi à avoir le numéro de téléphone du directeur artistique de son label ; spontanément je lui ai écris trois textes que j’ai envoyé sans faire attention que dans ma boite mail j’avais un mail de ce directeur artistique qui me sollicitait pour écrire des textes pour Alain.

Nos mails se sont croisés, c’est un véritable coup du destin.

Tout c’est fait assez spontanément avec Alain Bashung.

J’ai travaillé un bon moment avec Françoise Hardy mais notre collaboration n’a jamais aboutie, cette rencontre est arrivée car elle avait aimé mon texte pour Alain, je n’étais pas prêt à cette époque à aller sur un terrain de grande variété, j’étais encore assez noir dans mon écriture.

J’ai écrit et composé un album entier pour Dick Rivers également, puis le directeur artistique d’Amandine Bourgeois m’a contacté tout en sachant que le mot circule très vite dans le milieu.

J’ai fais une petite pose ces derniers temps mais là je recommence à écrire pour diverses personnes, je suis dans deux jeunes projets actuellement, j’aime cette idée d’écrire pour des personnes moins connues, de prendre un projet à son point de départ.

 

La Nuit ne Viendra Jamais est ton premier roman paru en 2010, quelle en est la teneur ? Travailles-tu sur un second roman ?

 

Je vous invite à le lire, il a été racheté par Pocket !

La première édition est parue chez La Tengo ; c’était une commande ; dans le cadre d’une collection particulière ; ils prévoyaient de faire 20 romans, chacun dans un arrondissement de Paris, avec comme héroïne récurrente Mona Cabriole une journaliste d’investigation, et il fallait que ça parle de Rock’n’roll.

La collection s’appelait Polar et Rock’n’roll.

Tous ceux que j’avais lu comportaient vraiment une intrigue polar et le Rock’n’roll était un peu au second plan.

Je me suis dis je vais faire l’inverse, c’est la première fois que j’écrivais un livre, je voulais qu’il y ait aussi une histoire d’amour.

Mona est un peu au second plan et le personnage principal s’appelle Ian, c’est le chanteur d’un groupe de rock qui n’existe pas, Ian est le mélange de pas mal de chanteurs qui eux existent, tout ce qui se passe autour du groupe en revanche est réel.

L’action se déroule sur trois périodes, 1992 ; 2011 et 2024.

On suit le destin de cet homme, de son ascension à sa chute.

A travers ce roman, j’ai pu raconter ce qu’était un peu l’envers du décor, ce qu’était vraiment le Rock’n’roll et expliquer qu’il y a des moments formidables mais qu’en même temps la tournée c’est un peu une espèce de routine et que tout le monde ne ressemble pas aux Rolling Stones dans les années 70.

Il va y avoir plusieurs crimes inexpliqués lors des concerts du groupe, le mystère reste total, pas d’empreintes, pas de témoins, pas de mobile…

L’enquête va commencer et il n’y aucune piste au départ.

Pour ce qui est d’un second roman, oui et non, j’ai été sollicité par pas mal de grosses boites d’édition car le roman a bien marché, mais je n’ai pas encore donné suite car je n’ai pas encore eu LA bonne idée.

Quand je commence à faire quelque chose, j’ai envie d’être légitime, je veux livrer quelque chose d’intéressant et ça demande du temps, écrire un livre représente plusieurs années de ta vie, il faut donc être certain de ton idée.

Récemment, un magazine pour la jeunesse m’a commandé un roman court pour adolescents. J’ai commencé à l’écrire, mais ils ont trouvé ça trop adulte, un peu trop trash, donc ça ne se fera pas mais cela reste pourquoi pas la trame pour ce fameux deuxième roman…

Il y a surtout l’ancien patron de Dupuis Editions, Dimitri Kennes, qui m’a proposé un concept sur lequel j’ai commencé à travailler, il s’agit de réécrire mes chansons en nouvelles, puis de les illustrer graphiquement.

Je suis super motivé par le projet !

On va partir des Matins Blancs mais on va peut-être aller piocher dans les précédents albums.

 

Tu seras bientôt de nouveau en tournée à partir de la mi-mai, que représente la scène pour toi ?

 

La scène représente beaucoup de choses pour moi car je suis quelqu’un qui aime beaucoup la scène, j’aime tout dans ce métier même si la peur du lendemain, les doutes ne sont pas très agréables, mais composer des morceaux, les enregistrer en studio, tourner même faire la promo, j’aime ça !

La tournée est une sorte de libération, à un moment donné, tu vois les gens qui t’écoutent, tu vois comment ils perçoivent tes chansons, même si je reçois beaucoup de messages, quand tu vois les gens en vrai, c’est quand même autre chose !

Quand j’ai fais le Café De La Danse, il s’est passé vraiment quelque chose, un instant intense, la salle était archi remplie, il y a eu des retours incroyables.

Quand tu enregistres des chansons, elles sont figées, mais quand tu les rejoues sur scène, ces chansons grandissent avec toi, il y a toujours des petites modifications sur scène, on déshabille des chansons et on leur met d’autres fringues, c’est vraiment chouette.

J’ai la chance en plus d’être entouré de super musiciens !

 

La tradition sur Influence est de laisser le mot de la fin à notre invité…

 

Je vous dirais qu’il faut continuer à acheter des disques, en 2015, c’est un acte militant !

Si vous aimez la musique, si vous aimez certains artistes, il faut acheter leurs disques, pas pour que les mecs s’achètent de grosses bagnoles mais parce que c’est le seul moyen de subsister et de continuer.

Les artistes ne gagnent presque rien sur les concerts et les ventes de disques s’effondrent.

Je pense que les gens ont vraiment pris conscience de la crise du disque quand le Virgin des Champs Elysées a fermé.

C’est une prise de conscience à avoir !

 

Avicii reprend le standard de Nina Simone, Feeling Good.

 

 

Depuis son premier album, True, Avicii cartonne dans le monde. Alors que le second arrive. Stories a déjà été soutenu par deux singles, The Days en compagnie de Robbie Williams et The Nights.

 

L’album bénéficiera des collaborations fort intéressantes de Bon Jovi et Chris Martin (Coldplay). Pour le moment un nouveau single est sur les ondes, Feeling Good, le standard de Nina Simone. un Succès pour Avicii?

Fifty Shades Of Grey Remixed, la bande originale revisitée!

 

Succès incontestable en librairie mais aussi au cinéma, la bande originale du film sulfureux s’offre une seconde jeunesse avec une kyrielle de remixes.

 

10 titres extraits de la BOF sont passés entre les mains expertes de remixeurs afin de leur donner un petit coup de boost mais rien non plus de très poussé.

 

Le seul titre a vraiment bénéficier d’une version très clubbing est le titre I Know You de Skylar Grey revisité par Kaskade, le reste de l’album, lui, bénéficie d’un esprit plus Lounge.

 

On retrouve de nouvelles versions des titres de Sia, Ellie Goulding, The Weeknd, Jessie Ware, Laura Welsh, Awolnation, Vaults et Danny Elfman.

 

Les remixeurs mis à contribution sont Praia, Marian Hill, Canvas, Gazzo, Oliver Kraus & Brian West, Robotaki, Hippie Sabotage, Sohn, Kaskade et Heavy Mellow.

 

L’intérêt de cette bande originale remixée ?

 

Faire durer le plaisir un peu plus longtemps en patientant jusqu’au deuxième volet des aventures cinématographiques de Christian Grey et d’Anastasia Steele !

 

Gus Gus vous emmène à Mexico.

 

Il n’y a pas que Bjork qui révolutionne la planète Electro depuis l’Islande, un autre nom est sur toutes les lèvres depuis 1995 : Gus Gus.

 

A l’origine, le groupe était un collectif d’artistes créant dans différents domaines, mais Gus Gus devint omniprésent dans le domaine musical depuis leur premier album éponyme en 1995.

 

Il y a eu beaucoup de mouvements au sein du groupe durant 20 ans, à l’heure d’aujourd’hui, le groupe est formé de Stephan Stephensen, Birgir Porarinsson, Daniel Agust Haraldsson, Urour Hakonardottir et Hogni Egilsson.

 

Mexico est le 9ème album de Gus Gus, un bijou composé de 9 titres, paru il y a quelques mois, c’est un must en matière de musiques électroniques.

 

Mexico serait à considérer comme un voyage extrasensoriel entre temps et espace où tout se confond pour le plus grand plaisir des sens !

 

Le titre Sustain a quelque chose d’inexplicablement érotique, par exemple.

 

L’opus a notamment été défendu par le titre Crossfade, un brin hypnotique.

 

Les critiques sont unanimes pour considérer Mexico comme une pure merveille !

 

Appuyez sur Play, le voyage commence maintenant !

 

Megan (The Mess) dévoile son titre, Sous ma Peau.

 

Après avoir quitté le groupe, The Mess, Megan revient en solo avec un premier single, Sous ma Peau.

 

Le titre est pop et pourrait bien plaire.

 

Allez-vous être séduit(e)?

Make The Girl Dance revient vous chatouiller les oreilles !

 

Les deux acolytes de Make The Girl Dance, Greg Kozo et Pierre Mathieu ( ancien animateur télé sur M6, France 2 et Canal + ), reviennent avec un second album intitulé Extraball, 4 ans après leur premier LP Everything Is Gonna Be Ok In The End.

 

Cet opus est bourré de collaborations prestigieuses, intéressantes et même inattendues, on retrouve aux côtés des deux trublions du son : Ornette, Yard Of Blondes, Joey Starr, Gavin Turek, Solange La Frange et Yo ! Majesty.

 

L’album a été annoncé par la single Yé Yé ( Ohh La La ) que Make The Girl Dance partage avec la chanteuse Ornette, un bon mix entre sonorités électroniques et sonorités retro.

 

Extraball peut paraître expérimental voir minimaliste sur certains morceaux notamment sur les 2 titres où apparaît Joey Starr intitulés Mad Clap et Voodoo, mais Extraball renferme également des titres plus commerciaux taillés pour les discothèques comme par exemple Dancing In Nowhere ( le gros coup de cœur de cet album ), Candystore ou le très hypnotique Girlz Part.2 qui rappelle un peu le French Kiss de Lil Louis à la fin des années 80 !

 

En résumé, Extraball est un bon retour pour le duo, un album à découvrir !

 

Découvrez le son dance de Baltic System !

 

Le label Future Play va vous faire danser tout l’été !

 

Do you wanna dance ? Do you wanna move?

 

Un piano entêtant rappelant les meilleurs titres House des années 90 comme par exemple le mythique I Luv U Baby de The Original en 1995, un beat Electro 100% cru 2015, on mixe tout cela dans un shaker, on secoue et on obtient la bombe Move It de Baltic System!

 

Baltic System, c’est la sensation club du moment, on ne peut que succomber, la vraie Dance Music est de retour et elle se porte comme un charme !

Notre invité sur Influence: Jessy T.: Une bonne nouvelle se trouve dans son interview!

 

C’est avec plaisir que je retrouve Jessy T. pour une interview exclusive avec une excellente nouvelle (cherchez bien vous qui aimez cet artiste, vous serez ravi).

 

Influence adore ces moments partagés avec un artiste qui est généreux, humble et bosseur. Sa réussite est une juste récompense pour tout le travail effectué.

 

Bonjour Jessy…
Bonjour !

 

Depuis notre dernière interview, que deviens-tu?
Il me semble que c’était pour la promotion du dernier spectacle de ma compagnie, début 2014.
Depuis ce grand événement, j’ai fais quelques scènes, un show Best of des deux premiers G-NesiS dans un stade et une tournée de 5 spectacles en décembre 2014 avec une partie de ma compagnie, et puis j’ai eu la chance de travailler au cabaret la Garçonnière à Genève durant tout le mois de février.
J’y retourne d’ailleurs en Juillet puis en octobre 2015.

 

Le succès du spectacle G-NesiS 1.4, doit te faire plaisir, pour un tel spectacle c’est combien d’heures de préparation voire de jours, de mois avant la grande date?
Oui cela fait toujours plaisir quand un projet comme celui ci abouti et qu’il plait au public !
En terme de temps j’ai commencé à écrire ce spectacle juste après le premier c’est à dire en avril/mai 2013.
J’ai ensuite auditionné les danseurs en septembre 2013 puis les premières répétitions ont débuté en octobre, et ce pendant 7 mois au rythme de minimum 6 heures de danse par semaine.
En plus de ces heures s’ajoutaient la création des costumes, des décors, les mises en scène des tableaux, le travail des maquillages et des projections vidéos diffusées sur les deux écrans géants pendant le show, c’était … Intense !

 

Se glisser dans la peau de certains personnages est-ce facile?
Je pense qu’on ne peux pas se glisser dans la peau de n’importe qui, enfin en ce qui me concerne.
Je ne parle pas de maquillage, car si on maitrise on peut se faire la tête de tout le monde ou presque… Mais il n’y a pas que la ressemblance, il y a le jeu d’acteur qui est primordial pour entrer dans la peau d’un personnage.
Ce sont des heures et des heures de visionnage de passages Tv, lives en tout genre afin de capter le petit détail qui fera que l’imitation visuelle sera bluffante aux yeux des spectateurs.

 

Quels sont les artistes les plus faciles pour toi à adopter les gestes, la façon de bouger, et les pires?
Je n’ai jamais vraiment eu de mal à adopter la gestuelle de mes personnages en réalité,
étant déjà à la base admirateur de leur travail, cela venait naturellement, même pour Stromae par exemple.
Cependant ce qui est le plus difficile c’est d’apprendre à danser comme un artiste, je ne parle pas des pas de danse à apprendre mais la façon de les faire.
Prenez la même chorégraphie et faites la faire à Stromae et à Madonna, vous aurez deux résultats différents.

 

Comment imagines-tu un spectacle tel que le G-NesiS 1.4?
Ce concept je l’ai imaginé comme un grand concert à l’américaine à la base.
Loin des plumes et des paillettes des cabarets, je voulais un show moderne, à l’image de mes idoles.
Un spectacle qui mélange artistes, danseurs, écrans géants et lumières.
A partir de cela, ce sont des inspirations qui vont se mélanger pour former une idée pour un tableau, un costume, un habillage de lumières ou une projection vidéo.

 

Après ce show, tu as laissé entendre qu’il s’agissait du dernier, pourquoi? tu étais fatigué, envie d’autres défis?
Oui j’étais fatigué comme les 60 personnes qui ont participé à ce projet (rires).
J’ai dit qu’il n’y en aurait pas en 2015, car pour des raisons internes à la compagnie et personnelles ça n’était pas possible.
Je pense aussi qu’après une telle aventure il faut savoir se poser et laisser refroidir son cerveau afin de ne pas partir dans tous les sens et entrer dans un engrenage qui fera que l’on présentera un spectacle tous les ans sans savoir pourquoi, sans nouvelles idées ou inspirations.
Je ne souhaite pas que le public de la compagnie se lasse, et je n’ai pas envie de me lasser non plus.
Ce sont des moments qui se doivent être uniques, rares, aussi bien pour nous artistes que pour le public.

 

Quand tu ne te glisses pas dans les habits des autres, qu’aimes-tu faire?
Lorsque je ne me glisse pas dans les habits des autres je suis dans les miens et j’y suis bien 🙂
Je ne suis absolument pas quelqu’un de fêtard, je ne sors jamais mise à part quand je travaille, contrairement à ce que le métier de transformiste peut évoquer chez certains.
J’aime profiter de la vie en toute simplicité avec celui et ceux que j’aime, et avec ma petite Lily.

 

As-tu déjà eu des échos des personnalités que tu représentes sur scène?
Des personnalités non, mais de leur entourage proche oui, c’était plutôt positif, j’étais content…

 

As-tu des regrets?
Non aucun.
Je pense qu’il ne faut pas vivre avec des regrets, il faut assumer ses actes et ses réalisations.
Si par mégarde ça se passait mal, il faut toujours en tirer le positif afin d’évoluer et de faire mieux.
C’est ma philosophie en tout cas.

 

Je crois que tu as une grande nouvelle à annoncer aux lecteurs d’Influence et à tous ceux qui te suivent?
Oui ! 
Lorsque j’ai imaginé G-NesiS 1.3, le premier show de Jessy Transformiste & Co, je pensais à une trilogie, deux actes ont été présentés, il fallait clore le chapitre et boucler la boucle.
L’écriture de l’acte final, G-NesiS 1.6 à commencé il y a quelques mois …

 

Donc rendez-vous le?

Rendez vous en 2016 à Besançon , la date et le lieu seront annoncés le 11 juin 2015 sur la page de la troupe.

Jessy Transformiste & Co

 

Peux-tu nous parler de ce nouveau show?
Pour l’instant il est sur papier, il évolue au fil des jours…
Il sera à la hauteur des deux premiers, et j’espère qu’il enchantera les spectateurs autant que 1.3 et 1.4.
Plus intime ou plus spectaculaire je ne sais pas … En deux parties oui, c’est sur.

 

Influence sera évidemment avec toi et nous pourrons prévoir une interview sur ce spectacle?
Avec toujours autant de plaisir !

 

Le petit mot de la fin…
Tout d’abord merci à vous de me suivre depuis que j’ai créé cette troupe !
Je ne remercierai jamais assez le public, sans qui il n’y aurait pas eu ces deux premiers spectacles à Besançon, une fidélité hors du commun…et rien que pour cela, je me devais de présenter cet acte final.
Je souhaite également dire à ceux qui ont un rêve d’aller de l’avant et de tout faire pour y parvenir, tout est réalisable si on s’en donne les moyens.
Certes il y aura toujours des personnes jalouses et mal intentionnées, mais il faut en faire abstraction, faire comme si elles n’existaient pas, c’est ce que j’ai toujours fais depuis 15 années que je fais ce métier, et c’est peut être cela qui fait la différence, rester soi-même, vrai et humble.
Merci à vous et à très bientôt …

Merci Jessy

 

 

 

Le groupe Urban Cone dévoile son album Polaroid Memories.

 

Dynamisme, voilà un mot qui pourrait résumer cet opus, les fans de MGMT, de Phoenix ou de Of Monster And Men pourraient se réjouir à l’écoute de Polaroid Memories en attendant la sortie des nouveaux projets des 3 groupes précédemment cités car Urban Cone est un bon mélange des 3.

 

Le groupe Suédois propose une Pop jeune et moderne teintée de flash-back 80’s.

 

Les 11 titres composants ce second album sont autant de polaroids que l’on pourrait associer à un souvenir.

 

Urban Cone est composé de 5 amis de lycée, Rasmus Flyckt, Magnus Folko, Tim Formgren, Emil Gustafsson et Jacob William Sjoberg.

 

Le premier album du groupe ( Our Youth, sorti en 2013 ) est paru en Suède mais aussi aux USA et le groupe a collaboré avec Porter Robinson et John Dahlback.

 

Avec ce second opus intitulé Polaroid Memories, le groupe Urban Cone s’apprête à secouer la planète Pop et à conquérir de nombreux nouveaux pays avec cet album Pop, frais et enjoué.

 

Robot Love, dans un premier temps, puis Come Back To Me au featuring de Tove Lo ont été dévoilés afin de promouvoir ce deuxième pas discographique.

 

L’été se profilant, Polaroid Memories serait l’album idéal à écouter au bord d’une piscine, le sourire aux lèvres.

 

La Suède fait fort, une fois de plus, très fort !

Attention, Bob Sinclar est de retour !

 

L’un des piliers de la French Touch est de retour avec un nouveau single intitulé Feel The Vibe !

 

Ce titre House est dans lignée des premiers tubes de Bob Sinclar sortis à la fin des années 90 tels que Gym Tonic ou My Only Love.

 

Sur Feel The Vibe, le Dj producteur est accompagné de Dawn Tallman.

 

Feel The Vibe a le potentiel pour bien marcher en discothèques cet été et pas seulement en France car le titre possède définitivement un son très New-Yorkais.

 

Un retour aux sources pour celui qui a multiplié les expériences dans des styles très variés avec plus ou moins de réussites.

 

Je dirais que ce single est un bon point pour Bob Sinclar qui suit son propre chemin et ne se contente pas de faire du commercial en suivant la mouvance du Boom Boom à outrance.

 

Stéphanie Bédard revient en solo avec un titre pop/rock.

 

Découverte dans The Voice, en France, cette charmante québécoise s’est ensuite aventurée avec succès dans la comédie musicale sur Robin des Bois avec M.Pokora.

 

L’aventure terminée, Stéphanie Bédard, nous revient avec un projet en solo. Son album, Minuit Debout, sera dans les bacs le 26 mai prochain.

 

Le 1er extrait, Je te mettrai dehors, est une chason pop/rock.

Verge, le nouveau single d’Owl City.

 

Owl City s’apprête à faire son retour sur le devant de la scène et pour remercier la patience de ses fans, il vient de publier un court extrait de sa nouvelle chanson, Verge.

 

Pour ce single, il est accompagné d’Aloe Blacc.

 

Aimerez-vous ce retour?