La Grande Sophie annonce son retour !

C’est le 8 juin prochain que sera disponible le single de La Grande Sophie, auteur, compositeur et interprète à succès depuis ses débuts dans les années 90.

 

Maria Yudina annonce un septième album qui fera suite à La Place Du Fantôme paru en 2012, un album qui s’est même offert le luxe de pointer à la 9eme position des ventes d’albums en France.

 

L’artiste ; qui a commencé sa carrière en chantant dans les bars Parisiens ; est aujourd’hui une valeur sûre de la variété et du rock en France.

 

La Grande Sophie défendra son nouvel album ; dont la date de sortie n’est pas encore connue ; le 26 novembre sur la scène du Trianon à Paris et elle sera présente cet été au festival La Cote D’Opale à Boulogne sur Mer le 16 juillet ainsi qu’au festival Tout Un Foin à Bayeux le 25 juillet.

Découvrez le single 

Découvrez The Stumps, un groupe surprenant !

The Stumps, ce sont Axel Sigurdsson, William Persinette-Gautrez et William Nakad, The Stumps sont Français mais chante en Anglais, on les croirait Californiens mais ils nous viennent des Yvelines, The Stumps font de la Pop-Rock teintée d’Electro, influencés notamment par Phoenix et ça s’attend, tout cela pour notre plus grand bien !

Il y a quelques mois, ils avaient déjà frappé fort avec le titre Jack The Ripper, ils récidivent avec un titre intitulé Homerun.

Il n’y a pas à se forcer pour en dire du bien tant le titre est bon et l’idée du clip est tout bonnement géniale, ce genre de Thelma et Louise du 3ème est vraiment jouissif !

Le trio écume les salles de concerts depuis 2011 et ce n’est qu’un début et s’il fallait résumer leur musique en un mot, ce serait !

Les mélodies efficaces du groupe leur ont permis de voir Homerun être utilisé dans une publicité pour Disneyland Paris !

The Stumps, un groupe à suivre de très près !

Annika & The Forest en mode Interview, quand la Suède rencontre Paris !

photoAnnikaAndTheForestdeAnnabelSalesa

Chromatic le premier album d’Annika & The Forest est bien plus qu’un album, c’est un concept, un moment de vie, un album que l’on écoute avec les oreilles mais aussi avec le cœur.

Annika est une artiste au sens propre du mot ; elle évolue dans l’art que ce soit dans la musique, dans la sculpture, Annika vit Art !

avec une artiste passionnante !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Quel a été ton parcours artistique jusqu’à Chromatic ?

 

Je m’appelle Annika, je suis Suédoise de naissance mais j’ai grandi un peu partout et je vis maintenant en France.

J’ai étudié tous les différents éléments artistiques à l’Ecole Nationale Supérieure D’Art De Paris-Cergy, cela m’a permis également de ré apprendre le Français qui était ma première langue avec le Suédois, mais que j’avais oublié.

Pendant mes études, je travaillais l’écriture, la vidéo et surtout la sculpture. Je voulais être de plus en plus proche de l’objet : je voulais enlever la sculpture de son socle, le tenir en main, jusqu’a ce que l’objet deviennent un objet fétiche à mettre en poche. Ce travail sur la forme et la matière en apesanteur m’a amenée vers le son, les paysages sonores, la musique à l’image, la composition, les textes et le chant. J’aime lier l’écriture et le son, j’ai donc travaillé ma voix, ma respiration, je trouve qu’il y a le même travail que lorsqu’on travaille quelque chose d’artistique, c’est pour moi un rapport corporel.

J’ai travaillé dans la composition, très rapidement, avec de grands artistes comme Edith Fambuena notamment pour d’autres artistes.

J’ai voulu, par la suite, avoir une démarche artistique plus personnelle, j’avais besoin de faire mon propre projet.

Avant de proposer Chromatic qui me ressemble beaucoup, j’ai sorti 2 EPS.

Comment est né cet album ?

 

Chromatic s’est construit sur plusieurs années et il est venu de plusieurs endroits, comme s’il venait de plusieurs pays comme moi !

Le morceau le plus ancien est Reason, il date d’il y a environ 2 ans. C’est le titre le plus folk de l’album. Je l’ai travaillé avec le guitariste Français Guillaume Soulan. On entend sa patte dans ce titre même si il a pris une autre forme aujourd’hui.

Il y a le titre Time que j’ai composé pour un documentaire sur des photographes en Afrique du Sud, je me suis d’ailleurs servie de mes souvenirs lorsque j’étais enfant et que je vivais en Zambie. Le titre Fortress est partie d’une batterie de Caroline Geryl, partenaire clef dans Annika And The Forest, lorsqu’on a cherché directement sur des images du documentaire.

On y retrouve des morceaux que j’ai revisité, des titres que je n’ai pas voulu mettre de côté, dont Horses composé avec Edith Fambuena, qui pour moi est la personne qui m’a appris la musique. Les claviers des années 80, c’est elle ! Les passages mélancoliques, c’est moi.

Puis des titres très récents comme Heartless composé entre la France et la Suède… (Le texte est écris sur un bateau ferry entre Göteborg et Styrso…)

Je voulais que cet album me ressemble vraiment. Je voulais que tous ces bouts de musiques se rassemblent. Charles Storm a fait la finition idéale de cet album, c’était vraiment ce que je cherchais mais je le savais pas avant qu’il ne me présente son travail !

Peux-tu nous expliquer le choix du titre Chromatic ?

Le choix est plus au niveau des couleurs plutôt qu’au niveau des notes même si tout est lié.

J’ai l’impression d’avoir trouvé un peu de couleurs grâce à cet album et donc moins de noir, de gris ou de blanc uniquement.

Pour moi, chaque chanson a comme sa propre couleur.

Le titre a été inspiré par le documentaire pour lequel j’ai réalisé la musique Afrique Du Sud, Portraits Chromatiques, dans lequel Time et Fortress sont nés.

La photo de l’album a été prise par Annabel Salesa, je souhaité qu’on utilise un prisme et nous cherchions la lumière du soleil afin de traverser ce prisme naturellement, la photo me plait beaucoup car il n’y a pas de notion de temps, on est entre jour et nuit, c’est un instant où tout peut se passer.

Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Tout vient d’une émotion, j’ai un besoin viscéral d’exprimer quelque chose et cela depuis que je suis tout petite, que ce soit par le dessin, la sculpture ou l’écriture.

L’art en général est une langue qui fait partie intégrante de moi.

Les sujets de mes titres sont divers, des histoires d’amour comme Rain notamment, des événements vécus comme Hold On qui parle d’un accident de moto à Tokyo…

 

On retrouve, à mon sens, une influence très 80’s dans l’album, cette décennie t’a-t-elle marquée musicalement parlant ? Quels sont les artistes qui t’ont influencée ?

 

Sans hésitation The Cure, surtout le titre Kiss que j’écoutais en boucle dans le métro à Tokyo, mais aussi The Pixies, Pink Floyd.

Dans les années 90, j’aimais beaucoup Portishead, Massive Attack ou The Chemical Brothers.

 

Comment définirais-tu ta musique ?

Je dirais que ce sont des bribes de scènes de films auxquelles il manque des bouts, la voix et la mélodie sont pour moi ce qu’il y a de plus important.

On peut mixer les styles, mais une mélodie et une voix restent, pour moi, les éléments fondamentaux, la colonne vertébrale d’un morceau.

J’aime de plus en plus les lignes de basse ainsi que les harmonies qui font que quelque chose se dévoile avec quelques notes de guitares de claviers.

Tout ceci reste de la sculpture pour moi !

J’ajoute et j’enlève de la matière avec pour but d’en garder le moins possible.

Qui est The Forest ?

 

The Forest est l’endroit où il y a plein de musiciens ou d’autres intervenants, de partenaires, tous les gens de passage ou les gens qui restent pour du long terme, c’est un lieu ouvert en quelque sorte, c’est l’endroit où ils plantent leurs tentes, ils font un feu de bois et soit ils restent soit ils repartent vers d’autres aventures.

 

Tu es Suédoise, tu vis en France maintenant, qu’est ce qui te manque le plus de ton pays natal ?

 

La lumière blanche !

Je ressens parfois le besoin de revenir à cette lumière.

Je suis attirée par la Suède, mais si j’ai grandi un peu partout, j’y reviens toujours quoi qu’il en soit !

 

Te sentirais-tu prête à chanter en Français à l’avenir ?

 

Je l’ai déjà fais ; j’ai chanté 3 titres sur l’album L’Ile Nue du groupe HNN sortie l’année dernière.

La toute première fois où j’ai chanté devant un public, c’était en Français !

J’ai travaillé sur l’album Trapèze de Jean Guidoni, nous avions enregistré dans le Studio Davout, un magnifique studio à Paris et un très bon souvenir.

Ma langue émotionnelle est l’Anglais, je ne peux pas écrire en Français, c’est juste cela.

 

Peut-on te retrouver sur scène actuellement ? Quels seront les prochains singles ?

 

J’ai hâte de retrouver la scène, je prépare le Zèbre De Belleville où je serais en concert le 11 juin prochain avec Caroline Geryl, Sébastien Adam et Charlotte Patel.

Le 28 juillet, nous seront à Chalon sur Saône et j’espère pouvoir participer à des festivals.

Des prochains singles arrivent très bientôt, Rain vient de sortir et The Sky en juin !

annikaandtheforestchromaticannabelsalesa

La tradition sur Influence est de laisser le mot de la fin à notre invité…

J’ai envie de dire que quand on a besoin de créer, il faut vraiment persister, peut importe ce qui se passe autour de nous. Il ne faut pas oublier l’essentiel dans cela ; la création ; le besoin de créer nous appartient autant que le potentiel d’aimer. Personne ne peut nous l’enlever. Nous sommes tous nos propres responsables dans nos créations, cette responsabilité nous appartient.

De nos jours, la musique a une place particulière, ou très simple ou très compliquée, mais la responsabilité artistique reprend sa vraie importance et je trouve cela bien !

Quoiqu’il arrive, de mon coté, je continuerais comme je l’ai toujours fais, et nous verrons quelle couleur prendra la suite de mon parcours dans toutes ces couleurs chromatiques, j’espère que vous me suivrez !