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Le jeune chanteur Izarry a sorti son 3eme opus Vis, il y a quelques semaines.

Dès la première écoute, on entre avec plaisir dans son univers electro-pop, Vis étant un album vivant aux textes forts et légers à la fois.

L’artiste a répondu à nos questions.

Izarry, tu es d’origine Franco-Italienne, tu as un nom qui sent bon le soleil, que signifie-t-il ?

Il n’y a pas de signification particulière, en fait c’est le nom de famille de mes générations antérieurs en Italie et je perpétue donc le patrimoine de cette manière.

 

Tu as commencé à écrire et à composer très tôt, quel a été ton parcours musical ?

 

J’ai eu un parcours assez classique, j’ai commencé mon apprentissage avec les instruments dans une école de musique, le piano puis la guitare.

Arrivé à l’adolescence, j’avais des choses à dire, j’ai commencé à écrire et à coller mes textes sur de la musique, de là sont nées mes premières compositions.

J’ai réalisé un premier album en auto production, Toute La Distance, paru en 2009, puis un second intitulé J’Imagine en 2013, et me voici devant vous avec mon 3ème album Vis.

 

Ton 1er album Toute La Distance est sorti en 2009, un 1er pas discographique qui a connu un joli succès, comment vit-on ; après des années d’écriture et de compositions ; la reconnaissance de son travail ?

 

C’était un peu comme une libération même si avant ce premier album j’avais toujours fais de la scène.

Cela m’a semblé être une suite logique et j’ai ressenti une certaine fierté d’avoir posé mes morceaux sur un disque que les gens pouvaient écouter chez eux et plus simplement en live, grâce à ce disque j’ai eu mes premiers retours et c’est ce qui m’a un peu mis le pied à l’étrier pour la suite.

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Il me semble que l’année 2011 a été une année déterminante pour toi, que s’est-il passé ?

Il s’est passé beaucoup de choses cette année là en effet !

Beaucoup de concerts notamment à L’Européen à Paris et un second album préparé avec des personnes de grand talent comme Alain Lanty , Gioacchino Maurici, Pïerre Jaconelli et Philippe Entressangle.

C’est aussi la première fois que je partageais mes compositions avec d’autres personnes, c’est ce qui m’a donné encore plus envie de partir sur des collaborations musicales en terme de réalisation, de musiciens, de mixage, tout ces choses que j’avais un peu gardé pour moi pour le premier album.

Sur ton second album J’Imagine, il y avait des titres piano-voix sur lesquels tu étais accompagné d’Alain Lanty, voulais-tu montrer une facette plus intime sur cet album ?

Je viens un peu du piano-voix et c’est quelque chose que j’avais un peu abandonné avec les années mais toutes mes compositions quand elles sortent de chez moi sont composées au piano qui est vraiment mon instrument de prédilection.

A part en live, je n’avais pas eu l’occasion de poser du piano-voix sur un Cd et quoi de mieux que d’être accompagné par Alain Lanty.

Ca a été une belle opportunité de le faire et sur des compositions qui me tenaient à cœur en plus !

J’ai même eu la chance qu’Alain Lanty m’accompagne en live lors de mon concert à la Boule Noire pour être dans la continuité de l’album et garder cette touche de grand talent.

 

Vis est ton troisième album, même si je pense que le message est dans le titre, qu’as-tu voulu exprimer au travers de tes nouveaux titres ?

 

J’ai voulu exprimer beaucoup d’optimisme, quelque chose qui apporte beaucoup de lumière.

Vis ; le single ; a été un peu la transition en douceur vers un album plus pop-electro, plus lumineux.

Je voulais du positif, j’ai grandi aussi bien dans ma tête que musicalement et j’ai eu l’occasion de collaborer avec des personnes qui ont su révéler ce côté plus joyeux, plus enthousiaste.

Le message de Vis serait profitez de la vie à chaque instant.

 

Cet album a été réalisé avec Lionel Capouillez qui a œuvré pour Stromaé, a-t-il apporté cette touche electro-pop où avais-tu déjà ce projet de proposer une évolution musicale ?

 

Lionel Capouillez a mixé cet album ; les compositions étaient déjà electro à la sortie de chez moi, à mon souhait.

Il a su révéler tout ce qui manquait et mettre en avant les gros sons.

Son talent a énormément contribué à la couleur de l’album, c’est aussi une très belle rencontre ; travailler avec Lionel a été un vrai plaisir.

J’ai enregistré en Belgique dans des studios qui ont été foulés par de grands artistes.

J’aime cette mentalité un peu différente en Belgique, un pays que je connais bien.

 

Comment vois-tu la suite de ta carrière, dans les années qui viennent ?

 

Je suis ; déjà ; très content de la tournure actuelle, je traverse la France depuis 2 mois, j’ai une quarantaine de dates un petit peu partout, c’est quelque chose que j’espérais mais que je n’avais pas eu l’occasion de faire jusqu’à maintenant.

J’avais fais des dates, des concerts, mais jamais parcouru toute la France et là tous les week-ends je découvre de nouvelles villes, de nouvelles personnes.

Pour moi, c’est une grande évolution, avoir ce contact direct, le retour des gens en face à face, c’est quelque chose d’assez magique !

Comment j’envisage la chose ensuite ?

Continuer à écrire et à composer et essayer de me tenir à un nouvel album tous les 2 ans dirons-nous.

De nouvelles collaborations, peut-être explorer des duos…

Il y aurait des opportunités, ça serait sympa de faire un duo avec Stromaé et puis en France, j’aime beaucoup l’écriture et l’univers de Zazie.

 

Tu seras au Café De La Danse le 15 juin, comment te prépares-tu pour cet évènement ?

 

Je me prépares bien ( rires ).

Le fait d’être sur les routes, depuis quelques mois, me permet de me roder un peu scéniquement, d’autant que je pars avec mon piano.

J’ai commencé à travailler le live, à monter l’équipe, à choisir la setlist, à repiocher dans les précédents albums, à essayer de travailler des versions un peu différentes du nouvel album…

Ce qui est certain, c’est que je serais aussi à l’instrument, chose que je n’avais pas fais à La Boule Noire.

Je gardes également quelques surprises…

Il faut venir, vous êtes invités !

La tradition sur Influence est de laisser le mot de la fin à notre invité…

Merci à Influence d’être là et de me soutenir, c’est important !

J’invite tous les lecteurs à venir découvrir mon univers sur toutes les plates-formes, à écouter ma musique, et rendez vous le 15 juin au Café De La Danse pour la suite de l’aventure !