Soko bluffante sur l’album My Dreams Dictate My Reality

 

Sacrée découverte en ce début d’année, et les surprises sont multiples.

 

Tout d’abord Soko est Française, Stéphanie Sokolinski est native de Bordeaux, ensuite la jeune artiste n’en est pas à son coup d’essai puisque My Dreams Dictate My Reality est son troisième album, et lorsque l’on se penche sur sa biographie on apprend que la jeune femme a plus d’une corde à son art ; elle a également joué dans plusieurs films dont Bye Bye Blondie l’adaptation du roman de Virginie Despentes.

 

Une artiste atypique, un véritable personnage, Soko est végétalienne, agoraphobe, ultra solitaire, dyslexique et hyper active, rien que ça.

Soko c’est un vent de liberté, qu’importe les quotas imposant aux artistes Français à chanter dans la langue de Molière pour passer plus facilement en radios, la demoiselle chante dans la langue de Shakespeare.

 

Ses débuts discographiques en 2007 sous placés sous de bonnes étoiles celles de Jean Louis Aubert et Thomas Semence, l’Ep Not Sokute voit le jour.

Son premier tube I’ll Kill Her se taille d’abord la part du lion au Danemark, puis en Australie, en Belgique, et aux Pays-Bas, comme quoi le dicton dit vrai nul n’est prophète en son pays.

La même année la jeune arrive fait la première partie de Mia, puis part faire la tournée des festivals.

 

Outre l’aventure I Thought I Was An Alien son second album paru en 2012, il y eût de belles collaborations I’M From Barcelona, Pete Doherty, Theophilus London notamment.

 

2015 voit arriver son troisième album My Dreams Dictate My Reality, un opus saisissant dès le premier titre I Come In Peace, on a l’impression de se retrouver dans l’univers du réalisateur Gregg Araki ( Mysterious Skin, Kaboom, White Bird), un univers planant, poétique et fort artistique.

 

Sur cet album on retrouve deux titres en collaboration avec Ariel Pink musicien originaire de Los Angeles, Monster Love et Lovetrap.

 

My Dreams Dictate My Reality a l’effet d’un véritable uppercut, l’auditeur est sonné par cet univers pop rock un brin torturé, un brin retro façon Cold Wave.

 

La France peut être fière d’une artiste comme Soko, c’est grâce à des artistes comme elle que l’on montre la variété et la richesse de nos jeunes talents.

Nena , l’icône Allemande sort son nouvel album Oldschool

 

Pour nous autres Européens la carrière de Nena se résume injustement à 2 titres, le carton planétaire de 1983 qui fit décoller sa carrière le mythique 99 Luftballons et son duo évènement avec Kim Wilde en 2003 intitulé Anyplace, Anywhere, Anytime.

 

Mais chez nos voisins Allemands, Nena est bien plus qu’une idole made in 80’s, c’est une icône qui s’est réinventée perpétuellement à l’image du groupe Indochine en France.

 

Nena, à l’origine c’est un groupe, une aventure collective qui dura le temps de 4 albums, et par la suite c’est une carrière solo entamée en 1989 et constituée de 12 albums.

 

Les années passent mais Nena reste présente dans les cœurs et dans les charts Allemands.

 

Oldschool sort 3 ans après Du Bist Gut son dernier opus alors en date et qui avait jouit d’une belle exposition à la vue de la participation de la chanteuse et comédienne dans la version Allemande de l’émission The Voice.

 

Au programme de ce nouvel album, une sorte de véritable best of de tout ce que sait faire Nena, du Rock, de la Pop, de l’Electro, des titres plus urbains, une très large palette musicale où l’on ne s’ennuie à aucun moment, la musique de l’artiste étant à la fois actuelle tout en gardant l’esprit de sa carrière passée.

 

Le premier extrait de Oldschool s’intitule Lieder Von Fruher.

 

2015 marquera aussi l’arrivée d’une nouvelle tournée passant par l’Allemagne bien sûr mais aussi la Suisse et le Luxembourg.