VeroniqueSansonPlusieursL

 

La rockeuse blonde « chez elle « c’était l’événement parisien à ne pas manquer.

  

Sur cette scène tant de fois foulée par elle qu’elle en est devenue la muse et devant un parterre prestigieux pour cette première du 28 février elle a choisi d’offrir son nouveau spectacle, prétexte à la présentation de son dernier album « Plusieurs Lunes « fortement teinté de salsa et de bossa nova.

 

En première partie, toute la fierté d’une mère….son fils, Christopher Stills, sourire à la Sanson, veine musicale et vocale en héritage. Puis elle, la femme, belle et charismatique, plume légère et fragile d’où surgit comme d’un volcan un gisement de métal en fusion. La femme blessée et renaissante qui assume entre lamento et vibrato ses douleurs et ses bonheurs. Entre rires et larmes, gravité et dérision, tous sentiments exacerbés, jaillissent de ses entrailles des standards éprouvés repris par la salle survoltée ………. » Vancouver «, « Besoin de personne «, Ma Révérence «, « Rien que de l’eau «, « Comme je l’imagine « ou ce « Qu’on me pardonne « à fleur de peau entre repentance et assumation, tout simplement magistral.

 

Battle voix / clavier by Sanson d’où exulte la vie, c’est l’empreinte groovante de la grande dame, qu’elle transmet à son public dans un vertige d’émotions.

 

Il faut avoir vu cet Olympia qu’on aurait aimé dépouillé de ses fauteuils vermillons tant ils ont si peu servi ! Alors que la salle debout vibrait, dansait et entonnait avec ferveur et frénésie les refrains propulsés par la voix d’airain. Comment résister au rythme entraînant de « Drôle de vie « ? Inutile de lutter, il vous emporte….la salle déchaînée l’a prouvé ! Et ce « Bahia « final, comme une fervente communion entre l’artiste et son public , non encore rassasié après 2 heures d’une messe triomphale .

 

Vulnérable « la « Sanson ?….forte d’éternité assurément !!!!