Parfois il faudrait mieux apprendre à tourner 7 fois sa langue dans sa bouche…C’est probablement ce que doit penser le groupe, Sexion D’Assaut. Tout se passait bien pour ce groupe de rap jusqu’au dérapage où des propos honteux et homophobes ont été dévoilés. Depuis, le groupe est pointé du doigt.

 

Des propos stupides qui ont des conséquences directes sur la carrière de ce jeune groupe. Depuis que la polémique fait rage, la formation n’est plus dans la playlist de NRJ et surtout la première tournée est menacée. 13 dates ont déjà été annulées et apparemment ça pourrait bien se poursuivre.

 

Lors d’une interview, un des membres n’a pas hésité à lacher:  » Nous sommes homophobes à 100 % ». On veut bien le croire vu certains textes publiés par les médias et qui ne laissent aucun doute. En attendant, Sexion D’Assaut a pu se rendre compte de la portée des mots. Invité au concert, Orange RockCorps, au Zénith de Paris, le groupe a été reçu avec des sifflements et en étant hué par le public.

 

Une situation qui a vu la maison de disques, Sony Music, sortir de sa réserve afin de publier un communiqué de presse afin de tenter de calmer le feu allumé par les propos du groupe:

 

Les propos homophobes tenus par Sexion d’Assaut ont provoqué une émotion légitime. Le groupe en a pris conscience. Il a tenu à rencontrer le Comité IDAHO (l’ONG qui coordonne la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie) et le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France). Le groupe a présenté ses excuses, et a exprimé le désir d’œuvrer de manière constructive contre l’homophobie, et contre toutes les autres formes de discriminations… Pour lever toute ambiguïté, le groupe promet de ne pas chanter les titres incriminés sur scène et de ne pas tenir de propos discriminants auprès de son public et d’enregistrer chaque concert afin de permettre aux tiers de vérifier que cette condition soit remplie ; de rencontrer sur chacune de ses dates les associations LGBT et celles militant contre les discriminations en général et de leur offrir des places de concert pour qu’elles se rendent compte par elles-mêmes de l’engagement du groupe ; de faire distribuer à chaque spectateur un tract, signé du groupe, prônant des valeurs citoyennes de lutte contre l’homophobie et des discriminations en général ; de travailler sur un titre spécifique, ou un événement artistique, clarifiant cette position, pour les mois qui viennent.« 

Les mois à venir nous apprendra si le public à pardonné ou pas.