Au Malawi, une génération d’enfants est livrée à elle même, sans parents. Ils sont un million dans un pays qui compte 12 millions d’habitants. Le film documentaire « I am because we are » donne la parole à ces enfants, leur permet de confier leurs peines, les problèmes auxquels ils sont confrontés, leurs inquiétudes et tente de cerner ce que leur réserve le futur.

Le réalisateur Nathan Rissman et son équipe ont recueilli les témoignages de personnalités en prise directe avec les enjeux du Malawi : le Président Bill Clinton, l’Archevêque Desmond Tutu, le Professeur Jeffrey Sachs et le Docteur Paul Farmer, s’efforçant de déterminer les responsabilités collectives et individuelles, cherchant à pousser le public à l’action. Plus que jamais, les femmes et les enfants sont les premières victimes. Plus que jamais, l’éducation apparaît comme le seul espoir de changement et d’amélioration des conditions de vie de cette population.

Ce constat s’applique non seulement aux enfants du Malawi mais aussi à tous les enfants du monde : s’ils n’ont pas de perspectives, ils n’auront jamais d’avenir. S’ils ne savent pas dans quelle direction aller, ils n’iront jamais nulle part. Si nous croyons en nos enfants, que nous leur montrons qu’ils ont le pouvoir de prendre en main leur futur, qu’ils peuvent croire en leurs capacités… alors nous pourrons tout changer.

Michael Moore à propos de ce documentaire : « I am beacuse we are est un long métrage personnel et puissant. Je n’ai pas pu quitter ces images des yeux. Elles m’ont poussé à reconnaitre que le destin de chaque enfant au malawi est lié au mien. Comment ? Regardez ce film et je suis sûr que vous ne regarderez plus l’Afrique de la même façon. »

Ce film a été produit par la chanteuse et actrice Madonna qui en assure également la narration. « Faire ce film a été une des expériences les plus gratifiantes de toute ma vie. Quand j’ai entendu parler du nombre inimaginable d’orphelins vivants au Malawi et des difficultés auxquelles ils doivent faire face au quotidien, j’ai décidé d’aller sur place pour me rendre compte de la situation et pour agir. Je n’étais pas préparée à ce que j’allais voir et surtout à ce que j’allais apprendre. Sur le Malawi. Sur moi-même. Sur l’Humanité toute entière. ….. » Madonna.

En salle le 25 mars