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Nous l’avons vu pour vous hier soir. Alors oui Lorie est trés belle, mais que diable rien de plus…Le public n’a pas changé (j’en étais pourtant presque convaincu). Moyenne d’âge 5-13ans outre quelques fans plus agés (les afficionados de ses débuts qui ont grandi) et quelques gays prépubères persuadés qu’elle est la nouvelle Madonna française. A tort. ) La véritable évolution réside dans le fait que cette fois ci Lorie n’a plus de micro-casque et qu’elle chante en live. Et ça , ça fait du bien parceque pour le coup elle s’en sort plutot bien. Oui mais au détriment des chorégraphies véritablement mises de coté. Adieu donc les shows colorés et de grande envergure tels qu’elle nous les présentait il y a encore 2ans. Oui mais alors il reste quoi ? Et bien une Lorie qui ne sait plus où est sa place, stressée (elle compte effectivement ses quelques pas de danse, comme en répétition), brouillonne et pas trés perspicace dans ses propos encore trop gentillets – eu égard à son public ). L’entrée en scène, même si on ne peut plus simpliste, est plutôt pas mal. Lorie nous explique ses craintes sur fond de titre inédit en anglais (I Want you right now). Mais une fois passée cette intro…wow…la première partie s’enlise irrémédiablement jusqu’à l’ennui. (sur plus d’une heure). Lorie enchaîne les titres sans aucune conviction, se contentant d’être belle et de chanter le plus juste possible. Mais où est donc passée la show woman d’antan ? La mayonnaise ne prend pas . Passons au décor, il faut le dire, inexistant ou presque. Il ne reste plus qu’un écran géant en fond de scène diffusant au choix extraits de clip (facile) ou ses quelques danseuses (6 ou7) (Exit d’ailleurs ses danseurs qui ont du être gentiment remerciés faute à un Garou trop possessif ? – je plaisante bien sûr) et deux autres écrans inutiles. Il reste quoi me direz vous ? Et bien pas grand chose…Hors mis une Lorie toujours sublimée, on ne s’amuse plus, on ne danse plus, on n’ose plus. C’est bien là tout le problème. Lorie explique lors de ses rares interventions qu’elle n’a pas changé (ce qui est faux et tant mieux) mais qu’elle a voulu oser…Mais pas assez que diable !! (public encore trop jeune probablement). Pour le coup le changement n’est que partiel. Comme si non assumé. Dommage. Reste une seconde partie plus rock (Lorie se déc^haîne sur « Un Garçon ») et une autre plus disco. Entre reprises de Gala « Freed from desire », « Let’s Get Loud » de JLO et « Fever » de Madonna, Lorie reprend quelques tubes dans des versions totalement inédites, à peine reconnaissables. Vient enfin le moment du tube de l’album « Play », remixée et trés réussie. Un bon point. Mais trés vite le soufflé retombe. Lorie entame un medley latino pour finir sur deux ou trois titres passant inaperçus et une ballade accompagnée au piano en guise de rappel « On ne grandit vraiment jamais ». Oui, c’est là le soucis. On y a cru à son évolution radicale (sa nouvelle coupe de cheveux lui va à ravir) mais non. Reste donc un show en demi teinte, fade, sans structure et spontanéité, manquant enfin cruellement d’audace. Gageons que cette tournée ne sera que transition avant LA véritable révélation, au risque de perdre son public et d’en gagner un autre. Parceque oui, Lorie a un véritable potentiel scènique mais pour le coup sur ce « Tour 2 Lor » elle ne nous en a montré que des bribes, eu égard aux shows précédents. Déception totale donc. La magie n’opère plus. Dommage.