Le groupe pop féminin américain Pussycat Dolls, interprète des hits I Don’t Need A Man et Don’t Cha, a écopé d’une amende de 10.000 ringgits (près de 2.000 euros) pour un concert jugé trop sexy donné l’an dernier en Malaisie. En juillet 2007, lors du spectacle à Kuala Lumpur, Carmit Bachar, qui a depuis quitté le groupe, avait laissé entrevoir un sein, tandis qu’ Ashley Robert a été accusée d’avoir dévoilé ses « parties intimes ».

Gwen Stefani avait déjà été avertie par le passé des coutumes de la Malaisie. Elle avait dès lors accepté d’adapter son show aux moeurs du pays, dont l’islam est la religion d’Etat. Les autorités malaisiennes ont instauré un règlement très strict quant aux tenues et actions autorisées aux artistes qui se produisent sur scène. Les chanteuses doivent ainsi notamment être couvertes des genoux jusqu’aux épaules. Sauter, hurler ou jeter des objets sur scène ou vers le public est par ailleurs interdit. On se demande alors pourquoi organiser des concerts dans ce pays avec ce genre de restrictions quand on a un réputation sulfureuse comme le groupe.