Nous vous présentions cet audacieux projet le mois dernier, plus que quelques jours de patience avant la sortie en bacs de cet album Joyeux Anniversaire Mr Dutronc qui arrivera finalement le 30 Mars.

Une pléiade d’artistes tous autant talentueux les uns que les autres rendent hommage à ce grand monsieur de la chanson Française qui fêtera le mois prochain ses 72 ans dont près de 50 ans de carrière musicale jalonnée des succès inoubliables.

Vous les retrouverez d’ailleurs réinterprétés par une sélection d’artistes d’univers variés qui donnent une nouvelle vision de l’œuvre de Mr Dutronc, citons notamment Gaëtan Roussel, Zaz, Brigitte, Tété, Julien Doré et bien d’autres …

Encore un album de reprises vous dites vous à juste titre, certes, mais ici on rend hommage à l’artiste et de façon magistrale, oubliez les albums concepts érodés où l’on fait chanter des titres mémorables par des artistes qui n’en comprennent pas le sens original.

Joyeux Anniversaire Mr Dutronc apparait réellement comme un cadeau fait à l’artiste et à ses fans, il y a du très bon parmi les 13 titres composant cet opus, nous retiendrons par exemple l’interprétation très rock n roll de Francis Cabrel sur On nous cache tout, on nous dit rien, une version très comédie musicale de L’Hôtesse de l’air interprétée par une Annie Cordy au mieux de sa forme, le très bon duo entre Dutronc et Nicolas Sirkis sur l’opportuniste, la jolie version Jazzy de A la vie A l’amour interprétée par Francine Massiani, le seul bémol serait le titre L’idole interprété par Joey Starr qui est un peu en dessous du reste de l’album.

A noter également que France 2 diffusera prochainement un programme musical hommage réalisé par Tristan Carné et François Goetghebeur.

Keep It High, un titre aérien et interprété dans la langue de Shakespeare pour un groupe basé à Paris, une belle découverte que l’on écoute très facilement en boucles, le titre est doté d’un clip très esthétique où l’on aperçoit enfin les membres du groupe.

En effet Dead Sea reste une formation mystérieuse dont on ne sait pas encore grand-chose, tentons donc d’en savoir un peu plus sur cette révélation Made in France.

Sur le compte Soundcloud du groupe on découvre, en plus de Keep It High, un second titre tout aussi prometteur intitulé Rain.

La musique du groupe est enivrante, c’est une caresse, elle vous enveloppe ; Dead Sea vous séduit par sa musique et apparait comme un groupe ne recherchant pas la sur médiatisation à grand coup de photos, promo, prise de paroles sur les réseaux sociaux, on a le sentiment que Dead Sea fait primer la qualité à la quantité.

Et si les membres de Dead Sea étaient finalement un peu nos prochains Daft Punk dans l’esprit? Pour vivre Talenteux Vivons Cachés ?

Vous ne trouverez pas plus de renseignements sur le site officiel du groupe, sinon une date de concert à venir le 30 Mars au Point Ephémère à Paris.

En se penchant d’un peu plus près sur la page officielle Facebook de la formation au gré d’une interview on apprend que le groupe est formé de Caroline au chant, de Charles au clavier, d’Alex et de Julien et que le groupe s’est formé il y a un peu plus de deux ans.

Le rêve du groupe serait d’entrer dans une famille de Rock Indé, gageons que 2015 soit l’année qui voit leur rêve devenir réalité.

La Franco-Israélienne Yael Naim, découverte il y a quelques années en France dans la comédie musicale Les Dix Commandements, nous revient avec un nouvel album intitulé Older dans lequel l’artiste multi-recompensée évolue fabuleusement bien entre émotion, douceur et pistes entraînantes à l’image du titre Make A Child.

Yael Naim c’est tout d’abord une voix reconnaissable, un grain de voix séduisant, des accents Jazzy et Folk mêlés qui vous chatouillent les sens, Yael Naim ensorcelle presque malgré elle, elle captive son audience, la magie opère indiscutablement.

Dream In My Head est un pur délice Soul aux accents 60’s, Coward un titre splendide possédant presque une dimension religieuse, on swingue avec bonheur sur Take Me Down, ce ne sont que quelques exemples car les 11 titres constituant l’album sont réellement tous fabuleux et ils possèdent tous un intérêt certain.

Older est donc un album mature et sensationnel que l’on peut écouter à tout moment tout en s’empreignant de son essence même ; un album qui vous donne le sourire et une véritable bouffée d’oxygène.

L’artiste est actuellement en tournée, elle sera notamment présente au Printemps de Bourges le 28 Avril prochain, elle donnera un concert en Suisse le 22 Mai, le 27 Mai elle sera en représentation au Cirque d’Hiver Bouglione à Paris, le 13 Juillet Yael fera partie de la prestigieuse affiche des Francofolies de La Rochelle…

Photo: Ana Jimenez

Les joies du métro Parisien, les heures de pointes, les bousculades, des personnes toujours pressées au sens propre comme au figuré, et puis…il y a des rencontres musicales qui s’y font, on s’arrête, on écoute, on prend le temps, on respire Musique, la vraie, celle jouée par des musiciens talentueux, il y a des rencontres faites il y a deux ans que l’on suit et qui font leur chemin,…et quel chemin ! Bazar et Bémols en est une.

Photo: Boris-Yvan Dassié

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Nous sommes les Bazar et Bémols, Nine Contrebassiste Guitariste et Chant, Chach’ Guitariste Violoncelliste et Chant le plus acrobatique sur scène, et Raphaël Trompettiste Percussionniste Guitariste et Chant.

Nous chantons et écrivons tous les 3.

Photo: Boris-Yvan Dassié

Comment vous êtes vous rencontrés ? Comment a débuté l’aventure Bazar et Bémols ?

Nous nous sommes rencontrés au lycée à Versailles, nous faisions régulièrement des bœufs ensemble mais le groupe proprement dit s’est formé plus tard en 2007.

Pendant nos études, nous jouions dans des cafés-concerts et dans le métro pour roder nos titres, mais le côté professionnel et vraiment financier de la chose est arrivé après la fin de nos études.

Cela fait maintenant 4 ans et demi que nous ne faisons plus que de la musique, et un peu moins de trois ans que nous sommes reconnus comme de vrais musiciens professionnels avec un statut d’intermittents.

Pour avoir ce statut, il faut jouer un certain nombre d’heures en un temps précis :

507 heures en 10 mois, cela représente environ 43 concerts déclarés soit un par semaine, et 60 par ans.

Comment se repartit le travail de composition au sein du groupe ?

L’écriture est individuelle, c’est une réflexion solitaire.

Il y a deux modes de composition, le premier écrire un texte sans la musique, le second écrire texte et musique en même temps puis le présenter aux autres membres du groupe.

On discute alors des arrangements de voix et de quels instruments seront les plus adaptés pour servir au mieux la chanson.

L’essentiel des textes et compositions sont de Chach’.

Bazar et Bémols, c’est avant tout une histoire d’amitié, un groupe au sein duquel règne un humour communicatif comme notamment lors de l’envoi de votre newsletter à vos fans, d’où vous viennent toutes ces idées ?

Au sein de Bazar et Bémols, on se divise des taches, chacun faisait de tout au début, et une répartition s’est mise en place d’elle même mais toutes les décisions concernant le groupe sont prises à 3.

Raphaël s’occupe du suivi administratif, Nine du booking télé et mail et Chach’ de la communication et donc de cette fameuse newletter.

Nous avons voulu quelque chose qui ressemble vraiment au groupe, c’est sympathique, ludique, fait avec beaucoup d’humour et de poésie.

Nous voulions aussi être certains d’être lus d’où l’usage de l’humour, de blagues, on raconte le quotidien du groupe même les moments gênants !

Nous avons environ 1300 abonnés avec un bon taux d’ouverture des mails, nos suiveurs nous répondent, nous envoient des commentaires, il y a vraiment un bon retour.

Nous répondons toujours à nos fans.

Quelle a été la réaction de vos parents à l’annonce de votre envie de faire et de vivre de votre musique ?

Ils nous ont juste demandé de finir nos études avant.

Raphaël avait déjà ce rêve, très jeune de faire de la musique, donc ce n’était pas une grosse surprise pour ses parents.

Pour Chach’ après son diplôme d’école de commerce, les parents ont suivis.

Pour Nine, l’annonce a été faite plus tardivement, vers la fin de ses études, la carrière du groupe était déjà bien engagée donc les parents ont vu que c’était une aventure sérieuse.

Par ailleurs nous avons chacun une expérience professionnelle en plus de la musique.

Votre carrière est-elle déjà marquée par des rencontres essentielles ?

Nous pensons bien sûr à Robin Czarniak à qui l’on doit notre mise en scène pendant les concerts, c’est quelqu’un qui nous a apporté beaucoup grâce à ses conseils et également à Jacques Panis , le directeur de Quart de Lune, notre label qui s’est chargé de nous trouver un distributeur, de nous mettre en relation avec des partenaires (attachée de presse, graphiste) et d’autres groupes pour des co-plateaux/premières parties.

Tournez vous toujours autant en région parisienne ? Avez–vous déjà participé à des festivals en régions et/ou à l’étranger ?

En 2013-2014 grâce au CRY nous avons participé au dispositif Yvelive, nous avons beaucoup joué dans les Yvelines et bénéficié de plusieurs formations, nous avons appris comment manager un groupe, en recevant une aide personnalisée, nous avons de ce fait un regard assez large sur le milieu.

On a tourné pas mal en France métropolitaine, essentiellement Ile De France, et en régions l’été.

Quels sont vos projets artistiques pour 2015 ? A quand l’album ?

L’album arrive, il sortira dans les bacs et en digital le 26 mai prochain, il sera distribué par Rue Stendhal.

Il sera composé de 13 titres, 5 du dernier EP et 8 nouveaux titres.

Notre album s’intitulera « Le Fruit du bazar », il sort 8 ans après la création du groupe.

Jusqu’alors nous avions réalisés 2 EPs, on a pris notre temps afin de proposer quelque chose de plus mûr.

Nous avons vendus 10 000 EPs au total à titre informatif, le premier est sorti en Janvier 2011 et le second en Janvier 2013.

Nous travaillons maintenant avec une attachée de presse.

Nous avons intéressé pas mal de médias grâce au métro, attiré du public et des professionnels.

Un documentaire suivant le groupe dans le métro a été diffusé sur Arte, des articles sont parus dans Rolling Stones Balkan, Télérama et Le Parisien.

Un concert de lancement se donné au Café de la Danse le 2 juin, les places devraient être mises en vente à la fin du mois de Mars.

Nous sommes actuellement en tournée à Paris et en régions, voici un aperçu de quelques dates :

20 mars – l’Entrepôt, Paris (75) 16 avril – Dame de Canton, avec Tedmo Festival et Tea cup monster, Paris (75) 18 avril – 1ère partie des Zoufris Maracas, les Cuizines, Chelles (77) 30 avril – 1er mai le Gros Bé ,les Pieux (50) 2 mai – festival l’Appel au bois normand, Lorré (61) 16 mai – MJC avec Minuit 6 Heures, Pontault-Combaut (77) 6 juin – festival de l’Amitié, Berlancourt (60) 12 juin – festival du Tonton, Saint-Just-Chaleyssin (38) 3 juillet – Les Européennes du goût, Aurillac (15)

Nous serons en concert tout l’été, vous pouvez retrouver les prochaines dates sur notre site officiel :

http://bazaretbemols.fr/category/concerts/

Etes vous passés par un site participatif pour le financement de l’album ? Des émissions du type The Voice vous auraient elles intéressés ?

Oui pour le financement de l’album nous sommes passés en partie par le site participatif KissKissBankBank, nous avions un vrai projet à défendre, et c’est quelque chose que nous referons à l’avenir.

Nous avions un délai de 2 mois et nous avons atteint la cible en 40 jours, et nous avons même dépassé la somme fixée.

Le financement proposé aux internautes représentait un tiers du financement total.

L’album valait 25 000 Euros enregistrement + mixage + design + pressage et promo comprise.

Quelles sont vos influences musicales ?

Au début du groupe nous écoutions tous de la chanson française des artistes comme Brassens, Brel, Aznavour ( très proches du Jazz même si l’auditeur ne le perçoit pas forcément) , et aussi tous les groupes faisant partie de la variété Française alternative et qui ont participé à un grand renouveau comme Tryo, La Rue Ketanou, Sinsemilia ou Sanseverino.

Chach’ est beaucoup plus rock 70’s par exemple maintenant, alors que Nine et Raphaël sont plus Jazz.

Mais nous écoutons aussi du classique ou de la Funk.

Chacun, en plus du groupe, participe à des groupes récréatifs, Chach’ dans un groupe de Hard Rock, Nine dans un groupe de Jazz Manouche et il rejoint Raphael dans un groupe de 11 personnes faisant de la Black Music.

Notre Tradition sur Influence Le Site est de laisser le mot de la fin à nos invités…

Aimez nous les uns les autres !

Photo: Boris-Yvan Dassié

Le site officiel du groupe : 

http://bazaretbemols.fr/

La page officielle du groupe sur Facebook :

https://fr-fr.facebook.com/pages/Bazar-et-B%C3%A9mols-page-officielle/168067953238496

Le Grand Sondage d’Influence…continue encore quelques semaines, vous allez pouvoir voter du samedi au jeudi pour une ou deux catégories par semaine. Le vendredi, les résultats seront affichés sur notre page facebook.

Chaque semaine un tirage au sort désignera un gagnant qui repartira avec un DVD, un CD, un Livre…

Alors n’hésitez pas à voter pour les catégories: Meilleur groupe ou duo francophone et meilleur groupe ou duo international.

Envoyez vos 3 artistes favoris dans chaque catégorie à l’adresse: amestramgram1@hotmail.com

Votez du 21/03 au 26/03 18h00

Les résultats sur notre page facebook le vendredi 27 mars 2015

https://www.facebook.com/pages/Influence-Le-Site/105094112866410

Après 5 albums studios, Julie Zenatti nous dévoilera d’ici quelques jours le 6ème, Blanc. Porté par le single, D’Où je Viens, puis par le joli, Les Amis, la chanteuse a hâte de retrouver son public sur scène pour lui présenter ses nouvelles chansons durant une tournée qui la conduira sur les routes de France. 

Influence a rencontré l’artiste à quelques semaines de la sortie de l’album…

Comment est né ce 6ème album, Blanc?

Ce disque est né de plein de rencontres et de collaborations que j’ai pu faire durant ces presque 5 années où je me suis tenue un peu à l’écart. C’est grâce aussi à  Emmanuel Da Silva  avec qui on a composé le titre, A l’Ouest. C’est lui l’auteur-compositeur phare de cet album. C’est avec lui que j’ai imaginé la cohérence du disque.

Justement sur Influence on aime un peu l’envers du décor, comment s’est déroulé la réalisation de l’album. Vous aviez des textes et lui vous a apporté des musiques? C’est plutôt l’inverse?

Ca dépend, c’est en fonction des rencontres, des gens…j’avais un plan avec des thèmes dont je voulais aborder sur ce disque et j’en ai parlé autour de moi, avec Manu et c’est vraiment au fil des rencontres qu’on a pu développer certains thèmes en chansons. Au fil des discussions, on a appris à se connaître et des chansons sont nées tout simplement de ces moments partagés entre nous. On a finalement trouvé notre rythme et on a pu développer les textes.

J’ai lu dans la presse que vous annoncez ce disque comme différent de vos autres albums, en quoi est-il différent?

C’est la première fois que je laisse autant de temps entre deux disques. C’est un opus que j’ai eu le temps de digérer, un disque et des chansons avec lesquels je vis depuis plus de quatre ans et du coup même si ce sont des nouveautés, elles font partie de mon répertoire, je les chante depuis un petit bout de temps. Il y a une approche artistique différente. Quand je suis entrée en studio pour les enregistrer certaines de ces chansons, je les avais déjà chantées sur scène. On ne les appréhende pas de la même manière. J’ai l’impression que Blanc, c’est un peu comme un premier disque. Il est donc différent dans sa conception.

Durant ces 5 années de « silence » beaucoup de choses ont bouleversé votre quotidien, vous êtes devenue maman, vous avez changé de maisons de disques, vous vous êtes un peu retirée, est-ce que tous ces évènements ont influencé la conception de l’album? 

Oui bien sur…ça a joué sur la couleur musicale, les mots à employer, et même sur la manière de concevoir l’album, c’est un disque presque artisanal, une partie s’est faite dans mon salon, une autre partie dans des caves, on y a travaillé même quand nous étions dans des trains. C’est un album finalement que je n’ai pas pensé, c’est lui qui est venu à moi par rapport aux rencontres que j’ai pu faire. Il sonne donc différemment.

Parmi les rencontres sur ce disque il y a Grégoire, racontez-nous cette collaboration..

On se connaît pas avec Grégoire, on s’est croisé quelques fois mais sans plus. J’ai enregistré le disque avec un réalisateur, Franck Olivier et dans son studio, il y avait le disque de diamant de Grégoire pour son premier album. J’ai vécu presque inconsciemment avec la photo de Grégoire au-dessus de ma tête pendant près d’un an. Au moment où j’ai chanté, Je ne t’en veux pas, il m’a semblé qu’il manquait quelque chose à ce titre. Je me suis dit lorsqu’on vit une histoire d’amour on est normalement deux et on est toujours deux quand on se sépare. Vu que c’était le thème de la chanson, il me fallait mon deuxième et j’ai pensé à Grégoire.Je lui ai fait passer la chanson. Il m’a répondu négativement à cause d’un emploi du temps chargé et puis 15 jours plus tard j’ai reçu un mail avec Grégoire qui avait posé sa voix sur la chanson.En fait il ne voulait pas me dire oui tant qu’il n’avait pas essayé. Il n’était pas certain d’aller jusqu’au bout et puis ce duo est né.

C’est une belle rencontre…

Oui et improbable. Au début il répond négativement et puis..c’est le pouvoir des chansons.

Vous arrivez toujours à vous renouveller, un album n’est pas l’autre dans votre répertoire. Vous prenez des risques. Vous n’êtes jamais là où on vous attend. Comment faites-vous?

Moi j’aime la variété et ça signifie pouvoir faire plein de choses différentes. J’ai eu des collaborations assez diversifiées que ce soit Zazie, Akhenaton, Mc Solaar ou encore Patrick Fiori maintenant Da Silva pour ce disque, moi je crois vraiment aux rencontres et j’ai toujours fonctionné ainsi. Je me dis que si je peux prendre du plaisir alors je peux en donner aux autres. 

Da Silva, Grégoire et Patrick Fiori que vous connaissez depuis longtemps est sur ce disque. Est-ce finalement plus facile de travailler avec quelqu’un qu’on connaît autant et qui vous connaît bien?

Ah non ce serait plutôt l’inverse mais sans que ce soit un enfer non plus (rires). Les gens qui vous connaissent ont la facheuse habitude de vous mettre dans une petite boîte étriquée et c’est finalement face aux nouvelles rencontres que vous pouvez vous montrer naturellement. Avec Patrick c’est une évidence. On a chanté ensemble, on a écrit ensemble et oui on se connaît très bien. Je ne pouvais pas concevoir ce disque sans la chanson d’un Ami et pour moi c’était important que celui avec qui j’ai fait, Si je m’en Sors, soit présent. Cette chanson a tellement été importante pour moi. C’est comme le premier disque, Patrick devait donc y être associé.

Votre single, Les Amis, parle d’amitié, lorsqu’on est artiste est-il facile de faire confiance aux autres et d’avoir de vrais amis dans sa vie?

On doit se protéger inconsciemment mais vous savez mes amis sont les mêmes que depuis que j’ai 13 ans. Tous les gens qui font partie du clip sont mes amis.J’ai toujours eu la chance d’être bien entourée par les gens de la vie « normale » si je peux dire ça comme ça. Je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir naviguée en solitaire et d’avoir peur des autres. Mais je reconnais que c’est une chance et que c’est rare.

Pour nous parler de l’album, Blanc, vous nous avez offert en premier single, D’Où je viens, pourquoi ce choix? C’était la première chanson écrite pour ce disque?

J’avais envie…de parler de mes origines, c’était important. Souvent j’ai enfilé des costumes qui n’étaient pas les miens probablement par pudeur et timidité. 5 ans venaient de passer et je me suis dit qu’il fallait revenir avec quelque chose qui me ressemblait, qui me raconte. D’Où je viens me semblait et semblait à mon équipe le bon choix.C’était une évidence.

Après une longue absence est-on plus sous pression ou au contraire plus apaisée à l’approche de la sortie de l’album?

Je le vis vraiment différemment parceque je travaille avec une nouvelle équipe, qui ont des points de vue différents. Je ne pense pas être sous pression ni stressée. Je suis contente. Contente que le public découvre ce disque et les émotions qu’il renferme. Je suis allée au bout artistiquement, j’ai pris le temps pour le faire et je pense que c’était essentiel. J’espère que les gens se retrouveront dedans. Je suis fière de ce projet, fière des rencontres. Au fond, j’ai fait ce que je devais faire, plus je ne le pouvais pas.

En tournée, vous allez chanter l’intégralité de l’album?

Oui une grande partie de l’album car j’ai envie de faire vivre ce disque sur scène mais aussi d’autres chansons. Celles que le public attend évidemment.On va réinventer les anciens titres pour que l’ensemble soit cohérent.

Notre tradition sur Influence est de laisser le mot de la fin à l’artiste pour nos lecteurs et pour vos fans aussi.

Je dirais tout simplement merci de votre bienveillance et d’avoir attendu à mes côtés pendant que j’étais un peu en retrait. J’ai essayé de vous faire un joli album.

Album Disponible en Préco sur  iTunes : Blanc – Julie Zenatti

Beyoncé semble vouloir mettre les bouchées double et la chanteuse a officialisé par une photo qu’elle était en studio d’enregistrement.

Son nouveau projet musical devrait paraître en 2015 mais s’agit-il d’un projet solo ou d’un projet qu’elle porterait avec son mari, Jay-Z?

Evidemment il est encore trop tôt pour en savoir davantage à moins que la belle ne donnerait quelques détails. Une affaire à suivre…2015 s’annonce plein de surprises musicales…

Retour incroyable sur le devant de la scène pour le groupe allemand, Tokio Hotel. Après un premier titre, Run Run Run, qui a surpris plus qu’il n’a réellement séduit, le groupe est revenu en force avec le single Love Who Loves You Back.

Le nouveau single venu renforcer la promotion est, Feel It All. 

Le 5ème album, Kings of Suburbia, est disponible depuis octobre 2014.

Découvert dans la saison 3 de, The Voice, Igit arrive avec un premier EP et un single, Courir. Une chanson dont le clip nous avait comblé.

Pour le EP, Les Voiles (déjà disponible en précommande sur iTunes), il faudra patienter jusqu’au 30 mars prochain. Les fans devront donc attendre encore un peu pour découvrir ce disque, dont un nouveau titre vient d’être dévoilé, Je Suis Libre.

En concert à La Maroquinerie – Paris – le 17 Mars 2015 : http://po.st/IGITMaroq et le 28 avril au Printemps de Bourges.

Photo: Steph musicnation

Quelle bonne idée ce projet, une grande première, pensez donc, sortir un album enregistré dans les années 80 avec plus de 30 ans de retard !

L’Ex-Futur Album de Véronique Vincent chanteuse des Honeymoon Killers et d’Aksak Maboul (groupe fondé par Marc Hollander, patron du label Crammed) est sorti pour la toute première fois en Octobre 2014.

Photo: Steph musicnation

Une véritable cure de jouvence mais surtout une sensation de modernité voir d’avant-gardisme pour l’époque, en effet les titres sonnent très Dance et on pourrait croire que l’album vient d’être enregistré il y a quelques mois, le côté 80s se retrouve en fait dans les paroles des chansons, un côté un peu déjanté, un peu décalé c’est ce qui faisait la différence au début des années 80, une véritable liberté loin des objectifs commerciaux actuels.

Face à l’accueil enthousiaste du public à la sortie de cet album, les 2 artistes remontent sur scène pour une série de concerts exclusifs dans le cadre du festival Les Femmes s’en mêlent, ils reforment un groupe avec trois jeunes musiciens qui n’étaient même pas nés quand l’album fût crée, à leurs côtés sur scène on retrouve Sébastian Van Den Branden et Christophe Claeys membres du groupe Amatorski et Faustine Hollander.

Le public présent s’est délecté avec ces pépites Pop-Electro, la salle dansait aux sons de cet Ex-Futur Album pourtant si contemporain.

Et si le chic suprême était tout simplement que cet album était finalement trop précurseur pour les années 80 et que 30 ans après le bon moment de le sortir était enfin arrivé !

Photo: Steph musicnation

Photo: Steph musicnation

Le trio Londonien Shopping composé de Rachel, Billy et Andrew faisait la première partie de Véronique Vincent & Aksak Maboul le lundi 16 Mars au Divan du Monde à Paris, lors du lancement du Festival Les Femmes s’en mêlent 18^ème édition.

Une vraie découverte scénique, le groupe propose des titres Punk Rock qui transcendent réellement le public, leur style est nerveux, dansant et jubilatoire !

Signés sur Milk Records en Angleterre, le groupe a sorti son album Consumer Complaints composé de 13 titres tous plus énergiques les uns les autres.

Un vrai voyage temporel, on remonte les décennies et on se retrouve fin 70 début 80 à l’époque du Punk Rock fiévreux et grandiose, il y a du Punk, du Rock, du Ska dans les mélodies du groupe, on pourrait vous dire que Shopping c’est un mélange de Nina Hagen, The Clash, Madness, Joy Division, Sex Pistols…que des grandes références !

Le groupe est également fort sympathique, disponible, ils aiment la scène, ils aiment ce qu’ils font, et ils le transmettent au public !

Let’s Rock avec Shopping !

Photo: Steph musicnation

https://www.facebook.com/weareshopping

Photo: BARRAMUNDI

Entretien avec Michael, Directeur de l’établissement 

Photo: Steph musicnation

Peux tu nous présenter le Barramundi ?

Avant de vous parler du lieu en lui même, je vous invite à découvrir l’historique que l’on retrouve sur nos menus et qui présente bien l’établissement :

« Entre restaurant, bar et club, entre Afrique et Asie, Le Barramundi vous propose depuis mai 1999, un voyage unique, à deux pas de l’Opéra Garnier.
Son atmosphère feutrée crée le cadre idéal pour partager un moment de convivialité autour de plats aux saveurs métissées ainsi qu’une carte de thés et de cocktails d’inspirations lointaines au son de la chill-out music »

Le Barramundi, crée en 1999, est un bar du monde, très prisé pour son côté ethnique en plein Paris. Le nom vient d’un poisson exotique connu des gourmets, qui vit principalement dans les eaux du nord de l’Australie.

L’endroit est conçu pour faire aussi bien de la restauration que de l’événementiel.
Le midi en semaine l’endroit se prête aux confidences et aux rendez vous d’affaires.
Le soir, la clientèle est plus éclectique et vient aussi bien pour la carte du chef Emmanuel Egré que pour les cocktails de José Marie Cisneros qui finiront de vous faire oublier le temps qui passe.

Le samedi soir, nous devenons une vraie boite de nuit, tout en conservant notre activité de restaurant, peu de lieux le font sur Paris, et nous affichons complet tous les samedis soirs avec une clientèle très fidèle.

En parallèle, entreprises comme particuliers ont la possibilité de privatiser partiellement ou intégralement le lieux pour toute sorte d’évènements (cocktail, soirée dansante, remise de prix, tournage de film ou de série, soirée de fin de tournage…). Nos 400m2 en plein cœur du quartier de l’Opéra nous rendent incontournables pour l’organisation de tels événements.

Photo: Steph musicnation

Depuis combien de temps y travailles tu, et quel est ton rôle ?

Cela fait bientôt 3 ans que je travaille au Barramundi dont je suis le directeur.
Mon travail est de gérer l’exploitation. Je suis là pour être aux petits soins de la clientèle, veiller à ce que tout se déroule parfaitement en salle, élaborer la carte des cocktails, sélectionner les alcools , les vins, choisir les fournisseurs…
Je veille également à la bonne marche de la partie Clubbing.

Justement, le Clubbing au Barramundi, c’est quoi?

Tous les samedis soirs, de 23h30 à 5h du matin, Le Barramundi se transforme en club, notre clientèle est cosmopolite, âgée de 25 à 35 ans en moyenne, et nos soirées sont généralistes.
LA soirée à ne pas manquer est la  « Wiz me ». Il y a toujours une atmosphère particulière… Toutes les infos sont sur la page Facebook WIZ ME PARIS

(ndlr: https://www.facebook.com/wizmeparis?fref=ts)

Revenons sur la partie restaurant, Le Barramundi c’est également une cuisine raffinée, celle du chef Emmanuel Egre, Que nous conseillerais-tu ?

La carte est traditionnelle et métissée pour plaire à la fois à une clientèle voulant garder ses repères avec des valeurs sûres, mais aussi aux aficionados de la World Food voulant découvrir de nouvelles saveurs.
Les cuissons sont toujours réalisées au plus juste, et une attention toute particulière est accordée au choix et à la fraîcheur des produits. Le tout avec un twist d’exotisme qui fait la différence.
Le plat phare du Barramundi est le filet de bœuf « tigre qui pleure » (le tigre pleure pour en avoir encore…) qui est inspiré d’une recette thaïlandaise de bœuf mariné et tranché pour le client.

Sur le site web, il y a une section musique, des compilations éditées avec une sélection de musiques Lounge, Est ce toujours d’actualité ?

La dernière compilation commercialisée date de 2004 ; mais nous continuons à concocter de nouvelles playlists Lounge, Jazzy, Electro et Chill Out, qui sont diffusées en live à nos clients tous les soirs au restaurant.

Photo: Steph musicnation

L’établissement est aussi un lieu côté pour l’événementiel, Pourrais tu nous parler de quelques évènements qui ont été organisés au Barramundi ?

Les 400 m2 tendance du Barramundi favorisent l’organisation d’évènements tels que des concerts, des tournages, des soirées de fin de tournage, des interviews et des showrooms de marque de prêt à porter.

A titre indicatif voici quelques uns des événements qui ont eût lieu au Barramundi :

Tournage de la série « Le Bureau des Légendes » de Eric Rochant avec Mathieu Kassovitz (THE OLIGARCHS PRODUCTIONS)

Soirées des avant-premières des films « Safari » d’Olivier Baroux et « Protéger et servir » d’Eric Lavaine avec Kad Merad (PATHE)

Soirée de l’avant-première du film « Camping 2 » de Fabien Onteniente avec Franck Dubosc et Richard Anconina (PATHE)

Interview pour TF1 de Djamel, Benoît Poelvoorde, Alain Chabat

Tournage : Canal Jimmy

Soirée de fin de concert : Bjork

Concert : Raghunat Manet

Soirées de sorties des compilations Barramundi vol. I, II, II et IV

Tournage du film « Je préfère qu’on reste amis » d’Eric Toledano et Olivier Nakache avec Gérard Depardieu et Jean-Paul Rouve (QUAD FILMS)

Notre tradition sur Influence est de laisser le mot de la fin à nos invités…

Le Barramundi est un lieu unique et l’atmosphère qu’il y règne est le fruit d’un souci quotidien du détail.

Un soir, un couple s’est même mis à danser un slow langoureux au milieu du lounge et les clients ont été séduits par leur prestation. Ils m’ont confié en partant s’être laissés emporter par la magie de l’instant. C’est un peu ça Le Barramundi, on se laisse emporter…

Photo: Steph musicnation