Les Rencontres d’Influence: Rendez-vous avec le groupe belge POPSIMA

 

 

POPSIMA est un duo Belge distillant des titres electropop frais et dans l’air du temps.





Une belle découverte qui a déjà fait des émules car le clip de leur deuxième single, A MILLE LIEUES D’ICI, a dépassé les 100000 vues sur Youtube.

 

Influence est donc naturellement parti à la rencontre du groupe.

 

 

Bonjour Arnaud, Bonjour Ludovic et merci pour participer aux interviews d'Influence.

 

Comment est née cette envie de chanter?

Arnaud : Je pense que j'ai découvert que j'aimais chanter quand j'étais ado en m'essayant sur les chansons que j'écoutais à ce moment là… (du Tori Amos, du Kate Bush, du Bjork, mais aussi  Zazie, Garbage ou Depeche Mode… ) J'ai pris des cours de 17 à 22 ans puis j'ai commencé à composer des chansons sur mon PC, sans vraiment savoir où j'allais. J'avais juste un besoin viscéral de composer. Quand je ne composais pas, je m’ennuyais.

Ludovic : Moi, cela fait quelques années que j’ai ouvert un studio d'enregistrement (le Studio Bluemix) où je travaillais exclusivement sur les projets des autres. Mais l’envie de réécrire un projet perso me démangeait depuis quelques temps! Je me suis donc remis à écrire…

 

Petits,vous rêviez d'une carrière artistique ou cette passion est venue plus tard?

Arnaud : En quelque sorte oui, mais pas dans la musique. Quand j'étais gosse je voulais être scénariste. J'étais passionné par le Cinéma, je le suis toujours d'ailleurs et je voulais écrire des films.

Ludovic : Depuis tout petit, je savais que mon métier serait "la musique"! Du coup, toute ma vie a été axée là dessus. Académie, humanité musicale, conservatoire… Ma passion pour le studio viendra un peu plus tard vers 15 ans… C’est à cet âge que j’ai découvert tout ce que l’on pouvait faire avec un ordinateur et un peu de matériel… Pendant que les autres lisaient des bds, le 7 extra (rappelez-vous), moi je lisais les modes d’emploi des machines que l’on me prêtait ou que j’achetais! Un peu plus tard, j’ai bossé dans un studio à Charleroi où j’ai appris pas mal de choses… La suite vous la connaissez 😉

 

 

Comment est né Popsima? 

Arnaud : J'ai rencontré ludo en 2005 lors de me participation à Studio Session, un concours de chant qu'il organisait via son studio d'enregistrement. Déjà à ce moment le contact était bien passé. En 2010, j'ai enregistré mon premier album chez lui, avec mon projet "Under Eleven", un projet alternatif en anglais. Du coup on a passé pas mal de temps ensemble et on est devenu potes… Quelques années plus tard il m'a contacté car il avait une chanson pour moi… un morceau super pop… et en français… j'ai foncé…C'était comme un défi pour moi. Le résultat était plutot bon, donc on a décidé de bosser sur d'autres morceaux dans cette direction…

Ludovic : Oui, quand il m’a envoyé des démos de titres à lui en Français, l’idée de créer un projet ensemble est devenu une évidence! Il a une voix terrible comme je les adore, et une vision de la musique beaucoup plus ouverte que la mienne. Moi j’apporte le coté pop et la technique. Y a pas à dire, on est très complémentaire!

 

D'ailleurs pourquoi ce nom?

Arnaud : Pop, fait référence à musique populaire, à pop music
          le Sima est une sorte d'hydromel bue principalement dans les pays scandinaves, à la fête organisée pour chasser l'hiver et ses journées sombres. On voulait un nom lumineux et positif, car c'est le parti pris du projet, de tirer les histoires vers le haut et de mettre le positif en avant.

Ludovic : Bien expliqué 😉 Je rajouterais qu’on voulait aussi un nom facile a retenir et qui « sonne » bien!

 

 

Démarrer une carrière ça demande beaucoup d'énergie, Popsima prend des vitamines? 

Arnaud : C'est clair, surtout quand on a un boulot à temps plein de l'autre côté. C'est assez éreintant. C'est énormément d'investissement émotionnel. 
J'ai un truc qui me fait tenir oui, je me shoote au plaisir. Les idées et les projets qui bouillonnent dans ma tête me confortent dans l'idée que c'est la bonne direction.

Ludovic : Comme dans tout il y a des hauts et des bas… Mais la musique est tellement vitale pour moi qu’elle occupe depuis toujours la plupart de mon temps… Et du coup pas mal d’énergie! Mais l’énergie est communicative… Quand on reçoit des compliments, ou des bonnes nouvelles, ça nous rebooste. C’est surement aussi un peu las bas que l’on puise notre énergie!

 

Le groupe est belge et ça commence à bien fonctionner pour vous, comment se passe les contacts avec les autres pays? Je pense à la France par exemple?

Arnaud : On se concentre sur la Belgique pour le moment. C'est pas simple d'arriver à se faire entendre, et ce, même dans son propre pays. On partira à la conquête du monde un autre jour 😉

Ludovic : Chaque chose en son temps 😉

 

Avez-vous des contacts avec un label en France pour que les disques sortent aussi là-bas?

Arnaud : l'album est disponible en téléchargement légal un peu partout mais il n’y a pas encore de distribution physique en France, non.

Ludovic :  Ce qui est drôle, c’est que nous avons des personnes de plusieurs pays qui nous écoute :  Belgique et France… Mais aussi Russie, Roumaine, Canada, Algérie, Maroc, Turquie, Vietnam, Thaïlande… Des fois, je me demande comment un vietnamien peut tomber sur notre musique 😉 Mais c’est la magie d’Internet!

Comment fonctionne le groupe? qui compose? qui écrit?

Arnaud : Je m'occupe des textes, et compose certains morceaux. Ludo en compose d'autres et puis on peaufine ensemble en ajoutant chacun notre touche. C'est Ludo ensuite qui finalise les arrangements de chaque morceau. 

Ludovic : On se concerte à chaque étape. Il y a vraiment un peu de nous 2 dans chaque titre.

 

Vous avez des thèmes que vous ne voulez pas aborder ou pas du tout?

Arnaud : Pas spécialement non. Je ne me censure pas. On est un projet pop, donc on se veut relativement léger dans la forme. Je me vois mal écrire une chanson où je chanterais '"la guerre c'est moche, la guerre c'est mal". Je pense que ce n'est pas une question de sujet, mais surtout une question d'angle d’attaque.

Ludovic : Ce qui nous intéresse, c’est de traiter des sujets actuels et de façon positive. Même si les sujets sont parfois sombres, on essaye toujours de trouver un angle positif.

 

La scène c'est important pour un artiste comment le groupe vit-il ces moments?

Arnaud : C'est là que les chansons prennent vie. C'est là qu'on se rend compte de ce qui fonctionne vraiment bien, et ce qui fonctionne un peu moins. En studio on est peinard. C'est un travail de précision et de recherche, et perso j'adore ça. Sur scène, ce n'est pas comparable, il faut transmettre et trouver la meilleure façon de le faire. On a monté un set dynamique et on s'éclate à faire danser les gens !

Ludovic : Ca c’est sure qu’on s’éclate! Il faut dire que notre participation aux FrancoSessions (organisées par les FrancoFolies de Spa) nous a vraiment aidé à aller dans ce sens! Philippe Albaret sait exactement quoi vous dire ou vous faire faire pour que vous vous surpassiez… Il nous a poussé à sortir de notre zone de confort pour exploser sur scène!

 

Parlez-nous un peu de l'album?

Arnaud : Il s'appelle "Arrêt sur images" parce que les chansons sont comme des clichés photos sur la société actuelle. Du temps qui passe, au respect de la vie privée, en passant par un certain anticonformisme, à un sentiment d'aliénation général. Il y a dans chacun des textes une quête d'individualisme et de liberté.

Ludovic : La musique se veut quand à elle résolument pop. Des sons actuels et quelques touches 80’s! Une couleur générale uniforme sur 10 titres assez différents. On a pris un peu plus de 2 ans pour le faire. Il a été réfléchi car on voulait créer nos couleurs, nos ambiances, nos sons, et que l’ensemble soit cohérent!

 

 

Jamais eu envie de participer à un télé-crochet?

Arnaud : On m'a souvent suggéré de m'y inscrire et je dois avouer que je les regarde tous. Maintenant, y participer, je ne pense pas. Je déteste la compétition. Elle ne me stimule pas. Et je trouve qu'elle n'a pas sa place dans une discipline artistique. De plus je trouve qu'il est très difficile de tirer son épingle du jeu et d'arriver à réellement exister dans un programme où il est difficile de faire ses choix et de montrer qui on est vraiment. 

Ludovic :  Moi je ne suis pas chanteur, donc non… Mais comme jury, pourquoi pas… Ca m'éclaterait 😉

 

Internet c'est un moyen de communication important pour les artistes?

Arnaud : C'est actuellement le moyen le plus important pour communiquer. C'est plus direct et l"info voyage beaucoup plus rapidement. Ca nous permet aussi d'avoir des retours des gens qui nous écoutent.

Ludovic : C’est grâce à internet si nous existons aujourd’hui! Internet à ses bons et moins bons cotés certes… On ne peut plus compter sur les ventes de disques pour vivre de notre musique, il faut trouver d’autres solutions. Par contre, cela a permis d'exploser les barrières instaurées par les maisons de disques… Avant, il était pratiquement impossible de se faire connaitre au public sans être signé… Maintenant tout le monde peut tenter sa chance!

 

Quand on voit la mésaventure de Madonna et le piratage de son dernier album, est-ce qu'on regrette ces nouveaux moyens de communication. La fuite sur la toile c'est quand même un problème pour vous artistes?

Arnaud : Mais j'adorerais que mes albums fuitent. Quand quelque chose comme ça se produit, ça veut dire que les gens sont curieux et impatients d'écouter et de se procurer votre travail. Qu'est-ce qu'on peut demander de plus quand on fait ce métier ?

Ludovic : Moi je pense pas que ce phénomène soit lié à internet… C’est sur que c’est plus facile maintenant mais il y a quelques années, je me souviens qu’on arrivait à ce procurer des cassettes piratées avec des films pas encore sorti ou des cassettes audios avec des enregistrements de live non officiels!

 

Vous aimeriez faire un duo avec un artiste?

Arnaud : C'est clair. Et la liste est longue : Zazie, Christine and the Queens, Petula Clark, Adamo, Arno, Brigitte Fontaine, Catherine Ringer, Camille, Axelle Red, An Pierlé… c'est bon, j'arrête ? 🙂 
 
Ludovic : C’est l'un de mes rêves les plus fous! Bon, dans le désordre (et j’en oublie surement pleins) : Zazie, Daft Punk, Christophe Willem, Christine and the Queens, Pascal Obispo, Axel Red, Phil Collins, Owlle, Chvrches, Stromae, Saule, Jennifer, Madonna, Lady Gaga, Rihanna, Justin timberlake,  Mickael Jackson… zut lui, c’est plus possible… enfin quoique 😉

 

Quels sont les projets de Popsima? 

Arnaud : Pour le moment on se concentre sur note set live. On est entrain de bosser avec deux vidéastes, Quentin Douhard et François Debart sur des projections. On veut jouer le plus possible.

Ludovic : Notre but principal est de faire connaitre notre groupe et nos chansons au plus de personnes possibles! Mais aussi tourner en live le plus possible… J’aimerais qu’on fasse des festivals, des premières parties! On sortira aussi un prochain single dans quelques semaines!

 

Je vous laisse le mot de la fin sur Influence et merci à toi pour cet échange.

Arnaud : Merci à vous ! Merci aux gens qui nous suivent et qui partagent notre musique ! 

Ludovic : Amen!

 

 

 

FLO MORRISSEY présente son premier single “Pages of Gold

 

 

Déjà comparée à Joni Mitchell, Vashti Bunyan et Lana Del Rey, Flo Morrissey dévoile son premier single Pages of Gold. A 20 ans, Flo Morrissey a traversé l’Atlantique pour enregistrer un premier album en Californie sous la houlette du producteur Georgeson (Vetiver).  On vous dévoile le premier joyau : Pages of Gold.

A découvrir sur Influence

INTO COLOUR LE TROISIEME ALBUM DE RUMER

 

Vous recherchiez l’album parfait pour vous relaxer ? Fermez les yeux et évadez vous grâce au troisième album de l’artiste Britannique .

 

RUMER est considérée par la critique Outre Manche comme la nouvelle Karen CARPENTER a juste titre car vocalement et musicalement les deux artistes sont très proches, l’influence est indéniable, on pourrait facilement se méprendre et se croire en train d’écouter un album de THE CARPENTERS.

 

Il y a de la magie dans INTO COLOUR, c’est un véritable bijou Pop Soul un peu rétro.

 

Sarah JOYCE de son vrai nom est auteur, compositrice et interprète, et possède une voix envoûtante qui tient en haleine l’auditeur.

 

INTO COLOUR est sorti en Novembre 2014 en Angleterre et a atteint la 12ème place des charts, le premier single a en être extrait est le titre DANGEROUS qui apparaît comme un voyage dans le passé dans les années 70 on y retrouve l’esprit des CARPENTERS mais aussi de FLEETWOOD MAC.

 

DANGEROUS est sûrement le titre le plus rythmé de l’album et apparaît comme un choix fort judicieux car très taillé pour les radios, en revanche il n’est pas représentatif de l’intégralité de l’album qui semble être plus dans le sentimental, l’émotionnel à la façon de Norah JONES par exemple.

 

LE RETOUR DE NOEL GALLAGHER L’EX BAD BOY DU GROUPE OASIS

 

A 47 ans, le natif de Manchester nous revient avec un nouvel album sous le nom de NOEL GALLAGHER’S HIGH FLYING BIRDS baptisé CHASING YESTERDAY.

Noel a connu le succès au sein du groupe OASIS qu’il avait monté avec son frère Liam. 

Lorsque l’on se penche sur la discographie du groupe, on voit la très nette implication vocale grandissante de Noel, et ceux jusqu’à la séparation inévitable en août 2009.

En Juillet 2011, l’artiste revient sur le devant de la scène Rock avec un nouveau groupe formé de lui-même, de Mark ROWE ancien pianiste d’OASIS, du batteur Jeremy STACEY du groupe THE LEMON TREES, et du percussionniste et bassiste Lenny CASTRO.

Musicalement parlant, Noel continue à faire la Brit Pop qui a fait le succès de son premier groupe tout en incluant un son nouveau avec une large gamme d’instruments.

 Les anciens fans d’OASIS n’auront aucun mal à adhérer pleinement à sa musique, c’est la continuité des productions d’antan , vocalement parlant, je dirais que c’est encore meilleur, exit la voix nasillarde de Liam et place pleinement à celle de Noel celle des tubes DON’T LOOK BACK IN ANGER, WHERE DID IT ALL GO WRONG ?; Sunday MORNING CALL ou bien LITTLE BY LITTLE.

 

CHASING YESTERDAY est attendu pour début Mars et sera certainement l’un des albums rock de 2015, l’artiste défendra son opus sur la scène du Zénith à paris le 12 mars avec en guests le groupe BLACK RIVERS.

CHASING YESTERDAY est le premier album entièrement écrit et produit par Noel GALLAGHER.

Mes deux coups de cœur sur cet album seraient le très rock YOU KNOW WE CAN’T GO BACK et le très funky dans la rythmique BALLAD OF THE MIGHTY I , mais il est dur de se prononcer tant l’intégralité de l’album est une vraie réussite.

BOXERIN CLUB LA NOUVELLE SENSATION INDIE VENUE D’ITALIE

 

 

Après avoir conquis l’Italie l’année passée avec leur premier album ALOHA KRAKATOA, BOXERIN CLUB s’attaque au marché Européen.

Le groupe, dans la lignée d’artistes comme OF MONSTER AND MENS, EDWARD SHARPE AND THE MAGNETIC ZEROS ou CHARLIE WINSTON, propose un concentré d’Indie Folk Pop empreint de World Music.

Leur premier album a été encensé par les médias Italiens, et les 5 compères ont gagné notamment le prestigieux AREZZO WAVE FESTIVAL en 2013 , leur permettant de se produire au CMJ MUSIC MARATHON de New York en 2014 et ainsi débuter une carrière internationale.

Actuellement en tournée à travers l’Europe, le groupe posera ses valises à Berlin, Budapest, Londres, Paris ou Bruxelles.

Après le visionnage de quelques clips du groupe CARRIBBEANTOWN, BAH BOH, CLOUDS’LL ROLL AWAY , l’achat de l’album apparaissait comme une évidence.

Il ne faut pas se fier au nom du groupe, on aurait pu penser à une formation rencontrée dans un FIGHT CLUB proposant du rock énergique et teigneux, mais non .

11 titres qui s’écoutent d’une traite, on voit se dessiner un havre de paix, on est dans une bulle de relaxation, à la cool.

 

Des notes ska s’échappent ici ou là, des accords de guitares sentant bon THE POLICE, on se dit ils sont forts ces Italiens, très forts, et ce n’est que le début, laissez donc la chaleur et la luminosité de Rome monter jusqu’à vous.