La Planète des singes : les origines

 

Nous le tenons notre blockbuster phare de l’été !

 

La planète des singes de Rupert Wyattest une vraie réussite. Au delà de la fable philosophique qui donne tout son sens au film, les effets spéciaux fournis par Weta Digital (à qui l’on doit ceux d’Avatar et du Seigneur des anneaux) sont à couper le souffle. Si l’on admet l’évolution scientifique mise en exergue dans le film, dès lors tout est possible. L’intrigue scénaristique appuie sans conteste et avec brio cet élément sans jamais sombrer dans le ridicule. Et c’est probablement là sa force. L’intelligence du film n’a d’égal que celle des primates qu’il met en scène. Car ce sont clairement eux les personnages principaux. Même si l’on prend plaisir à découvrir James Franco (127 Heures) dans un nouveau rôle et à retrouver la ravissante Freida Pinto (Slumdog Millionaire), les singes sont les véritables héros du film et même jusque dans les séquences émotions poignantes et pleine d’intensité. Qui l’aurait cru ? Une mention spéciale pour Andy Serkis qui interprète avec brio « César ». Une vraie prouesse sublimée par la touche finale : le digital. Là encore, visuellement, le film fait honneur sans tomber dans l’excés. La scène sur le Golden Gate Bridge de San Francisco est bluffante.

 

Ce nouveau film nous fait oublier sans peine le raté de Tim Burton. Le plan final nous offre un ultime frisson qui nous fait dire « à quand la suite » ? Vivement en tout cas. Le réalisateur a récemment confié que le film avait été fait de manière à se suffire à lui même mais aussi en laissant place à une possible trilogie…Croisons les doigts.