Pony Pony Run Run, en voilà un nom de groupe bien étrange, mais si le nom ne vous dit rien, vous connaissez forcément le premier single « Hey you ». Ce titre passe partout, on ne s’en lasse pas, et l’on se prend à le fredonner dans la journée, c’est ce qu’on appelle donc une bonne chanson. Derrière ce groupe se cache 3 jeunes hommes bien sympathiques qui ont accepté de répondre à nos questions lors d’un échange  ou il y a eu beaucoup de rire.


Je vous souhaite une bonne lecture.

 

Pour commencer, pourriez-vous tout simplement dire à nos lecteurs, qui sont les personnes derrière ce curieux nom de Pony Pony Run Run ? Et dans la foulée nous parler de l’origine de ce nom de groupe ?

Moi c’est Gaëtan je suis guitariste / Chanteur

Moi c’est Amel, je suis le bassiste

Antonin et je fais les claviers

Y a pas d’origine du nom du groupe en fait, c’était surtout histoire de faire mieux que Wet Wet Wet (rires)


Vous citez des influences très diverses, y en a-t-il une en particulier qui a permis le rapprochement avec Antonin ?

C’est vrai que moi et Amel on à un capital musical commun, et on s’est tous mis plus ou moins d’accord sur les groupes qu’on aimé dans les années 90. Après nos goûts c’est surtout un prétexte à faire de la musique ensemble, on n’a pas vraiment d’influences. On est très curieux de ce qu’écoute les autres membres du groupe


Votre 1er album est sorti en juin dernier, comment l’avez-vous travaillé en étant 3 ?

Pour l’écriture on se retrouve, on joue un peu ensemble avec une base, on bricole des petits bouts de chansons et Gaëtan amène ses paroles. Ensuite on retravaille les morceaux pour que les 2 collent ensemble. Et en studio on est resté dans un studio à Paris tout l’hiver 2008 pendant 3 mois. On a bossé avec Frédéric Lo (le compositeur de Daniel Darc) on l’avait rencontré avant et ca s’était super bien passé humainement, et on avait tous envie du même album.


On dit que vous êtes obsédés de faire un tube c’est vrai ?

C’est plus la façon qu’on a nous de fabriquer des chansons, on n’a pas trop l’obsession du tube (rires). On à un peu de ça quand on écoute l’album on essaye de trouver LA chanson pour la sortir en première. On cherche la chose la plus accrocheuse à nos oreilles mais on n’a pas l’idée de faire un best of dès le 1er album.


Justement que pensez vous de l’accueil du 1er single « Hey You » qui bénéficie d’une bonne présence dans les médias ?

On était assez surpris car c’est une des dernières chansons qu’on ait composé, au début ce n’était pas le single qu’on pensait mais elle a grandit en studio et elle est devenue ce qu’elle est devenue. Ca nous à un peu surpris car elle à bien marchée sur le net puis avec le clip, quand on la joue en live les gens connaissent les paroles et c’est très agréable. C’est vraiment une surprise et maintenant on entend notre chanson en allant faire nos courses c’est assez étrange.


Y a-t-il un style musical Pony Pony Run Run ? Car il y a des pistes différentes entre les morceaux électro et les morceaux plus calmes.

Nous on pense qu’il y en a un car on fait vraiment ce qu’on a envie de faire, autrement on n’est pas les plus à même de répondre à ça. Après est-ce qu’il y a une homogénéité entre les chansons moi je pense que oui, cet album à une ambiance. Le reste le public le dira mais on a fait cet album avec sincérité comme on voulait le faire.


Vous avez eu l’occasion de faire déjà énormément de scène, comment se passe le contact avec le public ?

De mieux en mieux. On avait fait déjà une centaine de concerts avant la sortie de l’album et c’est vrai que l’appréhension du public avant et après est totalement différente. Maintenant les gens viennent en connaissance de cause, avant c’était surtout des curieux. Maintenant ces gens savent ce qu’on fait et le public est plus dans le partage, ils se laissent porter avant ils étaient peut-être un peu plus sceptique.


Pour celles et ceux qui ne vous ont pas vu sur scène justement, a quoi ressemble un concert de Pony Pony Run Run ?

C’est un show monumental avec des lasers, des faucons, des éléphants, des otaries (rires). Non mais on a vraiment voulu faire un spectacle complet donc y a un gros truc de son, de scène et de lumière. On s’éclate assez, on a un ingénieur lumière et un pour le son qui sont les mêmes depuis le premier concert, ils sont aussi au fait de notre musique que nous et c’est génial. On a réinterprété quelques morceaux pour leur donner un côté plus scénique, c’est vraiment une expérience ou on prend beaucoup de plaisir et même de plus en plus.


Votre musique  s’exporte désormais à l’international, c’est quelque chose à la quelle vous aviez pensé en enregistrant cet album ?

En fait quand on a commencé le projet on était sur des réseaux sociaux genre myspace et les premiers bons retours sont venus des Etats-Unis et cet album a vraiment démarré à l’international, je dis juste ce qui est, ce n’est pas du tout de la prétention de notre part. C’est idem pour les tournées qu’on produisait nous-mêmes, 60% des dates étaient à l’étranger, maintenant ça change car on est connu en France. Mais notre musique étant en anglais elle permet de voyager et de rencontrer d’autres publics, se développer à l’étranger est vraiment notre ambition.


Je me permets de revenir sur la rumeur selon laquelle vous auriez été approché pour faire les premières parties d’une grande star Américaine. C’est un projet en cours, une simple rumeur ou un projet qui n’a pas abouti ?

Non c’est vrai mais c’est ni Britney Spears ni Madonna comme beaucoup de gens pensait. C’est Katy Perry qui nous avait demandé quand on était en studio de faire ses 1ères parties américaines. Nous on était sur l’album et par la suite on pensait que c’était passé, par la suite elle est revenue vers nous récemment mais comme on a notre tournée ca va être compliqué. On a juste fait une date avec elle il y a peu à Glasgow.


Avant de vous souhaiter encore beaucoup de succès et une longue carrière j’aimerais vous laisser le mot de la fin si vous le voulez bien.

Ah oui j’adore ça (rires)

Après un moment de réflexion entre eux 3 : You need peut-être Pony Pony Run Run. Et venez nous voir.

En attendant le nouveau single, « Hey You » cela donne ça en clip :

Le groupe sera en concert jusqu’en décembre, profitez-en pour vite les découvrir sur scène dont une date à Paris, le 02 décembre 2009 à la Maroquinerie.