L’animateur de télévision français Nicolas Hulot, militant écologiste vedette, a annoncé ce lundi qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle, après en avoir sérieusement caressé l’idée.

Nicolas Hulot étant une personnalité très populaire en France, sa candidature aurait pu brouiller les cartes du premier tour de l’élection, qui se tiendra dans exactement trois mois (le 22 avril). Il était crédité d’environ 10% d’intentions de vote, selon des sondages. L’animateur de l’émission culte Ushuaïa, âgé de 51 ans, a lancé en novembre un "Pacte écologique" pour défendre l’environnement, signé par la plupart des candidats à l’élection et par un demi-million de Français.

Cet homme passionné de défis, devenu une sorte de "conscience" de l’écologie en France, menaçait d’entrer lui-même dans la course à la présidence si les candidats déclarés ne prenaient pas suffisamment en compte les questions d’environnement. L’animateur a déclaré, lors d’une conférence de presse, avoir "choisi de faire confiance à la parole et à l’engagement des candidats" et les a invités à "solenniser leur signature et à formaliser leur engagement" devant les associations et des signataires du pacte écologique le 31 janvier.

Il a aussi dit renoncer à être lui-même candidat à la présidentielle par "honnêteté vis-à-vis des militants écologistes": "un faible score réduirait vulgairement à un simple chiffre un enjeu aussi magnifique" que celui de la défense de l’environnement, a-t-il argué, avançant le risque que le "message universel" qu’il veut porter soit "dénaturé" et que "sa pertinence ne soit laminée par les mécanismes (…) de la campagne électorale". Enfin, Nicolas Hulot s’est dit "convaincu qu’en restant à l’écart des jeux de pouvoir, l’élan du Pacte écologique va se transformer en véritable lobby des consciences".

Le Pacte écologique, somme en 400 pages co-rédigée par une vingtaine d’experts pour protéger la planète face aux risques du changement climatique, prévoit notamment la création d’un poste de vice-Premier ministre chargé du développement durable et l’instauration d’une "taxe carbone" sur les énergies fossiles pour réduire les émissions de gaz carbonique.

edit de tomwin : quoi quoi quoi ? !!! un article politique ? ! Plus d’articles people ? On m’a volé mon vrai prue…ouinnnnnnnnnn. Rendez le moi svp…